2012

Maquette et couleurs

Harmonies colorées, commençons par le noir et blanc…
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Bientôt un gîte en France ? La rentrée, le retour approchent, dans trois mois sans doute. A distance, me voici en train de réfléchir à la rénovation du séjour. Faire des plans ? Avec Jacques nous sommes allés explorer l'équivalent d'un Castorama français ou d'un Rona canadien, histoire de trouver du papier millimétré pour travailler sur l'aménagement de la cuisine, du séjour, etc. Côté douche, nous pratiquons déjà la "douche à l'italienne", Mario va pouvoir apprécier en professionnel !!!
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Les plans millimétrés donnent bien une idée mais comment imaginer les circulations, les flux de lumière ? Une maquette ?pourquoi pas ! Le carton d'une boite de céréales, des ciseaux, du scotch et voici que les murs se dressent, que les circulations s'imaginent plus facilement. La lumière ? Une lampe de poche va tenir lieu de soleil. Comment reconvertir la cheminée ? Une colonne au dessus du foyer ? Insérer le foyer dans une cloison ? De quelle largeur, en quelle matière ? Je me suis amusée durant une journée de pluie, de la grosse pluie battante, à concocter cette maquette… pliable de surcroît ! Je pourrai la rapporter et peut-être même l'utiliser dans le dialogue avec Gilles et Mario, les artisans de la future rénovation.
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Et les couleurs… où sont-elles possibles ?
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Marche en nature, les "ambiances" colorées me taquinent : comment ces graminées font-elles pour s'harmoniser avec bonheur ? Et les buissons avec la piste ?
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Comment ces cailloux gris, ocres, rouge, font-ils pour laisser entrevoir des carrelages dans l'entrée, la cuisine ou la salle de bain ? Et ces mains sur les murs des grottes ?
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Et le bois ? Toute la gamme des teintes du bois se déploie sous mes yeux. La nature est une gamme Pantone à elle seule. Le problème est de retenir le coloris, de le transférer en mots pour l'accueillir, peut être sur tel ou tel mur. Sinon, ce sera le repli vers le blanc, base de départ, valeur sûre. Mais pourquoi ne pas tenter la couleur, les couleurs ? Toutes les options sont ouvertes. j'ai même fait l'acquisition, pour 8 dollars australiens dans un magasin de Patchwork d'une gamme de couleurs de base, séquencées en 7 tons différents, le tout sur une circonférence à fenêtres. On peut positionner une couleur et examiner ses proximités ou ses oppositions pour accentuer le contraste ou l'association. Pas facile à expliquer, la photo parlera mieux !
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Dernier clin d'oeil, une palette déclinée entre bleu et vert, version terre et mer.
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Le retour.

changProgr02.2012
Lorsque le retour approche… le retour au pays, après des mois ou des années de voyage. On peut dire "la fin du voyage" (celui qui est en cours, mais il en reste d'autres à venir) ou "le retour" (retour à la maison pour celui qui en a une, ou au pays, pour celui qui est parti sans base arrière). J'ai la chance de procéder par étape suite à un imprévu majeur, comme un risque majeur, mais celui-ci est franchement "constructif" (voir Urgence maison). Je viens de passer quatre mois en France et repars dans quelques jours passer cinq mois en Australie. Je vis une expérience intérieure pleine de promesses. Revenir, c'est être parti, pour de bon, loin, très loin. Revenir est un nouveau voyage. Entrer dans un pays, le sien, y confronter les aspects "connus", souvenirs ou habitudes, aux aspects "nouveaux" : ce qui existe maintenant, ce qui a changé. Saute aux yeux, la sur-signalisation. Une école est signalée par trois panneaux : le triangle avec les deux bambins, la mention "école" puis l'indication "40 km/h". Les ronds points sont légions, comme les radars. La traque du contrevenant est constante : ne pas rouler ici mais là, à telle vitesse, de telle façon, jusqu'au XXX de la fin des travaux payés par telle Institution, etc. Le paysage routier est devenu une leçon de lecture. Faut-il tout prévoir, tout écrire, tout encadrer, tout contenir ? Les magasins ont changé d'enseigne : banques et assurances ont remplacé les petits commerces de proximité. Fleurissent également les "marques" : on s'habille dorénavant chez les "marqueurs" ? Est-on marqué pour de bon ? Et les gens ? Comment courent-ils au travail, à la crèche, au café, à la gare, etc ? Que donne à voir chacun d'entre nous ? Les vêtements ont conservé le jean, le noir, par-ci par-là une note colorée. Des poussettes et des enfants, oui pas mal d'enfants, cela fait plaisir ! Pas autant de gens obèses qu'en Australie, etc. Le visuel pourrait être décliné longuement encore.
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Ce qui se passe en soi est plus important. Que faire de toutes ces informations ? Comparer avec "avant" donc avec les "ailleurs" visités ? Se retrancher dans son monde pour rester en dehors de ce charivari, de cette profusion de sensations continues, pas toujours agréables ? Parler ? Faire silence ? Composer en alternant les "sorties" avec les temps de "retrait" ? Rechercher la proximité de ceux qui nous accueillent avec tant de délicatesse ? Recharger ses batteries au contact familial ou amical qui jalonne le quotidien ? Se sentir si bien dans cette qualité de relations accessibles en un coup de fil ou quelques minutes de marche ou quelques heures de train. La distance se réduit à une question d'organisation : as-tu un moment disponible ? puis je venir le … ? et si on se retrouvait tout à l'heure à … ? Quelle nouveauté ! Quelle liberté ! L'écrit fait la place au face à face, au grand "hug" chaleureux, aux contorsions pour se glisser à la terrasse d'un café retrouver les bons vieux amis déjà installés !!! Se retrouver pour de vrai, se voir, entendre, sentir, toucher, écouter, etc. Parfois, le bonheur est juste d'être là, d'être ensemble. Un déjeuner, place des Brotteaux, avec mes deux enfants. Rareté d'un moment tous les trois. Je me sens comme une éponge, je voudrais "encapsuler" ces instants qui filent entre les doigts au rythme de la trotteuse de l'horloge. Effort illusoire, effort qui me rend muette, impossible de parler ! Je les aime. Je les aime tant et ne sais pas comment le dire.
Retour. Il y a de nombreux chocs. Des surprises parfois décevantes, des mises à jour, des mises au point, des mises à nu. Oui, cela passe par une sacrée interrogation sur soi : qu'est ce qui compte ? que va t-on faire ensemble ? qu'est ce que j'investis pour reprendre le fil d'un quotidien dans mon pays ? Revenir, c'est être au clair sur un projet de vie, se donner les moyens de le faire mûrir. Prendre le temps de goûter le temps. Je mesure l'importance de faire ses premiers pas de retour de voyage… dans son propre pays. Pays où l'on saisit toutes les subtilités de la langue. Plus besoin de traduire, de tendre l'oreille, de capter le mot principal. Pays où les repères sont plus familiers : Tim Horton ou p'tit noir au comptoir ? Dans le jus du café sont enkystés des tonnes de concentré culturel. Toutes ces façons de faire ou d'être nous touchent, nous cherchent : réconfort ou énervement. La réaction surgit comme l'éclair. Elle rassure ou blesse, au plus profond, pourtant il ne s'agit que de l'épiderme. L'accumulation peut générer de la frustration, de l'envie de fuir, de l'évasion aveugle mais heureusement aussi, du rire salvateur. C'est fatiguant, très fatiguant de "rentrer". Il faut réajuster l'ensemble du "tableau de bord". Retrouver du sens à des choses oubliées depuis des lustres. Retrouver les codes, les us et coutumes. Je m'amuse. J'ai conservé la démarche directe pratiquée en voyage : un RV médical, une démarche à la banque, une question administrative, etc… pour éviter le téléphone et surtout les dites "plateformes téléphoniques", je me présente sur place. Dans la plupart des cas, j'ai obtenu une solution immédiate et dans la bonne humeur !
Revenir. Je mesure combien il faut pouvoir dépasser, "pardonner" (à son pays) tous ces excès, si contraignants qu'ils semblent même peser sur l'humeur citoyenne. Revenir, c'est repasser par la case départ, comme au Monopoly. Il n'y a de "pardon" possible, (donner par-dessus ?) que dans son pays d'origine. Suite en Septembre. Vu en Pharmacie.
Gibran02-2012

Calme et intensité.

chat Claude
C'est parti pour une envolée lyrique ! Comment conjuguer intensité et… calme ? Depuis plusieurs semaines ce sujet m'occupe dans l'amusement et la conviction d'un véritable enjeu personnel. Intensité, moments jubilatoires de rencontres, évènements porteurs d'avenir, reconnaissance infinie, de confiance en la vie, cette intensité perçue entraine parfois de l'effervescence qui peut devenir fatigante pour les proches. Elle me semble aussi dommageable intérieurement, pourquoi gaspiller cette belle énergie dans une sorte de trépignement émotionnel ?
Calme, calme profond, retrouver la tranquillité, le laisser-faire et le laisser-venir. L'acte juste, pas plus, pas moins. La disponibilité, le vide en soi. L'épaisseur et la fluidité de l'instant qui n'est pas chargé d'obligations ou d'attentes. Ce fantastique jardin intérieur où aller se poser, se reposer, déposer bagages. Le voyage immobile, le voyage intérieur. Pas de suspens, pas de contraintes. Creuset de ressourcement. Territoire inaccessible, personne peut me le voler ; en plus, il n'y a rien dedans ! Joke. Silence éloquent, l'image de l'oxymore surgit : cette obscure clarté qui tombe des étoiles. Rapprochement de mots semblant contradictoires, précise le dictionnaire. Alors peut-on parler d'une calme intensité ?
La piste m'est venue par la marche. Je voulais "réfléchir concrètement". Ayant dédié l'intensité à une jambe et le calme à l'autre, soucieuse d'une grande équité entre les deux, je me suis observée en train de marcher. Effarement. Je ne respire plus, je tricote des pas, trop rapides et file droit au but. Seule la pente me ralentit. Je tiens le coup sur les 4% de pente des voies ferrées, comme au Pérou, la montée le long des rails jusqu'à Agua Caliente, village d'accès au Machu Pichu. Mais les pentes de la Croix Rousse ignorent la modération. Là effectivement, mon pas se ralentit. Que devient la conjugaison, pied droit, pied gauche ? Je creuse la piste pas à pas, ou plutôt je suis la piste ouverte sous mes pas, ici en ville ou demain dans le bush australien. Je me rend compte que mon "centre de gravité" joue un rôle essentiel. Je ne saurai le localiser ni trouver les termes appropriés pour le décrire précisément. Ce centre de gravité me semble mobile. Je teste et l'incite à descendre vers le plancher des vaches. Instantanément ma démarche se modifie : l'ampleur du pas se régule sur la respiration devenue plus ample, la tête se redresse, les épaules se mettent en place différemment et… ça marche ! Sourire moqueur et grand rire intérieur. Voici une piste qui me convient. Autant la partager !

Urgence Maison

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(*) Février 2012. Pour une fois, j'avais bien préparé le compte à rebours avant de reprendre l'avion pour l'Australie le mercredi 8 février. Pas de stress de dernière minute, le sac à dos bouclé 3 jours avant. Pas d'ultimes démarches, bravo Elisabeth. J'arrive à Paris cinq jours avant le départ. Délicieux week end avec la famille Risetti, nos visiteurs récidivistes du Mexique (février 2007) et de Bali (juillet 2011). Je m'étais même offert le plaisir d'inviter des amies à la veille du départ. Venez me voir à Parmentier dans mon 9 m2. Je vous attends au 7è étage, annoncez vous car nous ne pouvons pas être plus de 3 personnes à la fois. Détente, tranquillité, je suis heureuse de ces moments de douceur avant de retrouver Jacques à Melbourne, juste pour notre dixième anniversaire de rencontre : la saint Valentin 2002 dans le désert du sud marocain. Ce recentrage personnel est cependant contrasté. Ma petite voix intérieure se fait entendre : oui, tu as bien préparé ton voyage, mais as tu avancé sur ce qui te tient à coeur, la recherche de ta maison ? Tu souhaites te poser et trouver une maison pour l'après voyage, c'est dans ta tête depuis juillet 2011. En septembre dernier tu as effectué quelques démarches mais sans suites concrètes. Alors, tu veux visiter en hiver pour découvrir les lieux au pire moment de l'année lorsqu'il fait froid et que la lumière manque ?(**) Où en es tu ? Que fais tu ? Où sont tes priorités ? Es tu plus loyale envers les autres qu'envers toi même ? C'est quoi ça ? Eh, oui, effectivement, c'est évident : je ne fais pas avancer ce qui me tient à coeur, ce qui construit la prochaine étape de vie. Je décide, le lundi soir, de ne pas partir mercredi pour l'Australie. Je me donne la nuit pour valider ce choix. Au petit matin cette décision est aussi limpide et fondée que la veille. J'essaie de joindre Jacques dont le dernier SMS précisait : "je t'attends vendredi au T3 à Melbourne". Il est à Auckland. Pas de skype possible. Je sais que je vais lui causer un choc terrible, je le sais et j'entends ses arguments. Qu'as tu fait depuis que tu es en France ? Justement j'ai mûri et je suis maintenant prête à concrétiser. Il me faudra sans doute 3 mois de recherches et je reprendrai le voyage mi mai, à la veille de son anniversaire. Je vis, durant ces heures, une sorte "d'entre deux" : tout me prépare à reprendre le voyage demain (billet, visa, bagage, programme le 13 février vers la Tasmanie pour un mois) et stop. Changement de programme, une autre perspective : rester trois mois de plus, consacrer mon énergie à trouver un lieu de vie en Rhône Alpes. Je décide de retourner à Lyon dimanche. J'achète un petit carnet, du vert pour celui ci, et me met au travail : contacts, budget, visites des sites immobiliers, profil de ma recherche, acheter ou faire construire, etc… L'énergie est là. Ma petite chambre de Parmentier me convient bien pour cette phase préparatoire : un lieu indépendant, plein de lumière, internet, le téléphone…
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Je contemple mon havre de paix et constate qu'il reste une chose moche, sous la fenêtre, le coffrage masquant le passage du tuyau d'évacuation des eaux usées. Il y a six ans j'ai tout fait refaire. Ce coffrage doit maintenant être rehaussé car le tuyau a changé de pente suite à des engorgements dans l'évacuation. Peut être que Gilles pourrait le faire ? Dis moi, me referais tu un coffrage si je t'apporte les cotes et des photos ? Viens samedi, me dit il. Parfait ! Le plaisir de revoir la famille Risetti au complet ! J'explique mon besoin, un vrai pro comprend les choses bien au delà de mes petits bouts de papier ! C'est parti pour un nouveau coffrage sur mesure. Fière de mon petit carnet vert, je leur propose le descriptif de ma recherche. Voici ces cinq lignes : 100 à 200 m2, maison de plain pied, lumière, silence, 2 chambres séparées du séjour, une grande pièce à vivre, atelier ou garage, studio possible, JARDIN, proximité d'un hameau, village ou petite ville, partir de la maison à pied se promener, un espace pour Pgaz, on ne voit pas la maison depuis la rue (intimité). En écoutant mon descriptif, Gilles et Alice se mettent à rire, "mais c'est la maison de Michèle" ! Michèle est veuve depuis deux ans. Sa santé n'est pas très bonne, elle cherche un appartement avec ascenseur. Au téléphone, Michèle indique qu'elle va signer une promesse de vente le jeudi suivant, mais "Elisabeth peut venir voir la maison dès lundi." Mon coeur fait du yo-yo. Cool, calme, laissons venir. Rentrons à Lyon et attendons cette visite.
Lundi matin Michèle se propose de me prendre en voiture. Elle a passé la nuit chez une amie, place Bellecour, en face de la rue Boissac où mon frère m'héberge. J'accepte bien volontiers. Vingt à trente minutes du centre de Lyon. Michèle commente le trajet dans cette vallée de l'Azergues encore bien agricole. Le portail s'ouvre. Michèle me suggère d'aller "piétiner le jardin", le temps qu'elle ouvre les volets. Emotion forte, je suis en bas du jardin entre les arbres, comme s'ils me prenaient dans leurs bras, quel bel accueil, j'ai les larmes aux yeux, d'où vient cette tendresse ? Cela pourrait-il être "chez moi" ? Je n'ai pas encore vu la maison que je me sens déjà prise par le jardin ! Je me sens bien. Je marche tranquillement et fais le tour une fois, deux fois. Des arbres, des oiseaux, des buissons, des plantes, un petit bout de potager. J'entre dans la maison sur la pointe des pieds. Toujours délicat de pénétrer dans l'intimité d'un foyer. Je suis Michèle dans la visite de la maison. 115 m2, de plain pied, deux espaces distincts : un grand séjour avec une cheminée centrale, une cuisine et une entrée de 15m2 qui isole du vent. Au fond, trois chambres, une salle de bain, un WC et un escalier qui descend au sous sol. En bas, un garage, un cellier, une buanderie, et une autre chambre avec un WC et un lavabo. Toutes les pièces ont des fenêtres. Je suis comblée. Est ce que je vais pouvoir m'offrir cela ? Je me sens bien dans ces lieux.
Je fais part de mes réactions à Michèle. J'apprends qu'elle est bouleversée de vendre sa maison, jeudi prochain, à un entrepreneur qui va couper les arbres en bas du jardin car il a besoin d'un espace de parking pour ses véhicules. Couper des arbres, c'est comme une amputation, trop douloureux pour Michèle qui soigne ce jardin depuis tant d'années. Je demande à Michèle un moment pour aller marcher, "partir se promener à pied depuis la maison". Cette heure me fait du bien. Tout va si vite. J'appelle Gilles, le questionne sur d'éventuels travaux : refaire la cuisine et la salle de bain. Ses conseils m'apportent du concret, balisent le processus de décision en moi. Je crois que j'avais "décidé" en posant le pied dans le jardin et qu'ensuite il me fallait assembler les pièces du puzzle pour peser le poids de ce choix vital. Cela mobilise toute mon épargne, absolument tout ! Mais bon, c'est le moment, allons y. Confiance, reconnaissance. Je reviens parler avec Michèle qui a préparé une petite dinette sympathique. Nous nous mettons d'accord sur le prix et le calendrier, je ne suis pas pressée et peux attendre septembre. Cela rassure Michèle qui cherche depuis novembre un appartement dans les environs. Nous appelons le notaire et rendez vous est pris pour le vendredi suivant. Michèle est soulagée de changer d'acheteur. Les arbres ne seront pas coupés. Je reviens à Lyon, éberluée de ce qui m'arrive mais confiante, étonnée, tellement étonnée, il va falloir me faire à cette idée que "j'ai une maison" ! Les réalités financières vont me mobiliser quelques jours pour racler les fonds de tiroir, dégager une première somme pour vendredi 17 février, date de signature de la promesse de vente. Rester calme, réaliste, disponible. Rêver, se projeter, délirer. J'oscille entre ces deux pôles, à l'image du marcheur qui avance pas à pas, pied gauche, pied droit, et, ça marche !
(*)Non, je n'ai pas acheté ce château ! Mais une maison dans un jardin.
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(**) Au plus fort des grands froids à Lyon : la Saône gelait, la fontaine Bartoldi était figée.
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Lumière du vendredi 17 février, place Bellecour au petit matin.
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Rencontres, hiver 2011-12

Plongée dans l'univers familial et amical, je goûte durant deux mois la joie de pouvoir se voir et se revoir ! La neige est au rendez vous.En montagne, on apprécie la chaleur de l'accueil au coin du feu. Ailleurs ce sera la mer ou le lac Léman, Paris, Lyon, Draguignan, etc. Voici quelques-unes de ces si belles rencontres. Bien d'autres n'ont pas de photos, mais le souvenir est intact, bienfaisant.
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Au fait, comment commence t-on un tricot ? Qui se souvient des gestes ?
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Un soir d'anniversaire…
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Bordeaux, le vent fouette, le ciel est grandiose et les balades bienfaisantes.
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Début décembre, retrouver ses enfants … quelle belle entrée en matière !
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La jeune génération tend les bras, le plaisir de petits moments d'intimité.
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Lyon, Boissac : concert impromptu, espace internet ou atelier de broderie ?
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Miremont, retrouver la grande soeur, mais aussi une cuisine équipée avec un four, un batteur électrique, le plaisir de préparer un buffet-goûter d'anniversaire.
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Veille de Noël, les retrouvailles familiales commencent…
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Mexique-Indonésie-Beaujolais-Paris… un joyeux 31 décembre 2011 !
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Avez vous déjà pénétré dans un Village-Santé avec un Grand Chef pédiatre ? Inès exerce depuis longtemps et soigne maintenant les bébés de ses anciens petits patients devenus adultes ! Le village vous accueille avec un vrai tipi, une aire de jeu et une tortue géante sculptée dans tronc d'arbre. Chaque objet a une histoire, chaque carte évoque un souvenir. Dans le bureau du médecin, on se sent accueilli avec humanité. Des sièges adaptés à tous les âges. De quoi vivre la consultation comme un moment d'exception, un moment très personnel. Reportage. Docteur Inès W.
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La neige à Genève. Trois panneaux pour signaler une école ! Sur-enchère ici aussi.
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Le campement des Indignés dans le parc de l'Université. Et les jeux d'échecs géants.
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Michèle et Francesco se libèrent d'un emploi du temps chargé pour une belle soirée.
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Entre La Réunion, le Riadou, St Etienne et Paris, un moment avec Robert et Marie France. RobertMFrance
Autre moment plein d'émotion, avec Joana et Sylvie. Une fidèle amitié de 30 ans.
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Genève, la cité de Calvin avec sa cathédrale protestante et l'emblématique jet d'eau, "giclètte" pour les autochtones. C'est le moment de la fête de l'Escalade.
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La fête de l'Escalade. Dans la nuit du 11 au 12 décembre 1602, les Savoyards ont attaqué les Genevois qui, réveillés en plein sommeil se sont ardemment défendus. Célébration de l'Escalade : il y a le superbe cortège historique. En voici les coulisses équestres.
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Différentes publicités : le secret, le harcèlement et la Fondation Pierre Gianadda.
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La vie continue, à pied ou en mini.
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Campagne genevoise, dans un rayon de 100 mètres, trois styles architecturaux.
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Début avril 2012, la famille des Six en route traverse la France en prenant le temps de rencontrer d'autres amis voyageurs. Une façon bien à eux de vivre la transition vers le retour en Suisse. Je les rejoins au Luc, près de Draguignan chez Denis et Timothée (la Tortue Sélène) rencontrés en Argentine il y a 5 ans. Retrouvailles chaleureuses, tant d'enfants mettent de la vie dans la grande maison. Peler des pommes de terre est exécuté en un tour de mains. Le saut dans la piscine est aussi réussi ! Les biquettes tournent aux alentours. Le Loup garou est de la partie, ce jeu captive toute la tribu : qui sont les loups si bien cachés qu'ils tuent les villageois ? Reportage succinct et des milliers de bons voeux pour "le" retour en Suisse !
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Et les bébés ? La famille s'agrandit chez Vesna et Martin, d'une petite Adélie Celestine
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Mathilde et Ahmed accueillent Imane, soeur d'Ismaël, demi soeur de Fatima et Zaïnab. Imane1
Quelques temps plus tard, nous prenons le train ensemble. Les enfants sont suspendus aux lèvres de Mathilde, conteuse de profession. Bientôt elle nous apprendra à construire un conte. Avis aux candidats !
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Dans la série bébés, Marlon est arrivé chez Fabienne et Fly.
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Notre vénérable Tante Jacqueline, arrière grand mère comblée a les bras grand ouvert à la jeune génération, ici entre le Brésil (Fly) et le Mali (Ousmanne), … pas de frontières ! Nous serons 20 à table pour le traditionnel spaghetti du lendemain de Noël.
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Mi avril 2012, veille du départ en Australie, derniers moments en famille : jeux, piano, peinture, gâteau au chocolat, cadeaux pour le premier anniversaire de Sidonie…
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