Sommaire et rencontres
06/Aug/2012
Sommaire du blog Northern Territory. Immense territoire descendant des terres d'Arnhem jusqu'au centre de l'Australie, dans cette vaste région désertique avec le fameux rocher d'Uluru/Ayers Rock. SOMMAIRE :
00-Darwin et Litchfield, 01-François Giner, frère de peau des Aborigènes, une de ces rencontres qui vous marque profondément, 02-Katherine, Mataranka, entrée en NT, 03-Kakadu, un Parc National en terre d'Arnhem,
Les rencontres de Juillet et Août. En canoë, dans les gorges de Katherine, la famille Barral de Chambéry ! Dominique a accompagné la jeune Emilou, collégienne, venue passer deux mois à Brisbane où Clémence, la grande soeur termine ses études d'ingénieur. Il manque Papa et Marina… ils arrivent tout bientôt. On aura beaucoup de plaisir à vous revoir à Chambéry et connaître la "partie manquante".
Nous cherchions un site tranquille pour la nuit dans le Parc national de Kakadu, au camping Merl, nous choisissons la direction "espace sans générateurs", histoire d'être au calme. On se pose et… voici, en face, un véhicule stationné, immatriculé 69. Ça alors, c'est la première fois que nous croisons un véhicule français en Australie, et c'est un 69 !!! Nous faisons la connaissance de Chantal et de Georges. Nous les reverrons à Darwin car ils préparent le "shipping" de leur véhicule vers Singapour !
Chantal et Georges sont aussi membres de CCRSM. Les Hommes du voyage et les vaillantes montures !
Autre surprise au camping de Lichfield : soudain une voix joyeuse… Christine vient nous saluer. Martin, Christine, Jules et Eliott sont dans un tour du monde d'une grande année. Leur Landrover ne les accompagne pas pour l'étape de la découverte de l'Australie, mais on le sent bien présent. Il s'agit de "Majoline". Jules viendra nous le dessiner dans le livre d'or. Un moment plus tard une autre famille française, de Nantes, arrive : Sandrine, Laurent et Clément. Sympathiques moments ensemble. Nous les reverrons à Darwin.
Photos de famille… les hommes, les femmes, l'ensemble et un dernier picnic !
En fin d'après midi ils s'envolent pour Bali. Laurent Sandrine et Clément y partent aussi peu après.
Rencontres australiennes, à Mataranka, beaucoup de plaisir à discuter avec Al et Maggie, pour la première fois nous pouvons parler des Aborigènes de façon plus personnelle. Enfin.
Camping à Katherine, un fumet délicieux nous chatouille les naseaux, notre voisine cuisine ! Nous la complimentons sur le menu du soir… elle revient peu après avec une portion de sa casserole ! Janet et Bruce s'en vont le lendemain. Prêts au départ, la remorque est bien empaquetée et le chien a reçu sa douche.
Au milieu de nulle part, au fameux Pilier Chambers, en plein désert de Simpson, voici deux couple sympathiques qui viennent admirer ce promontoire en forme de pouce, ou de molaire dressé seul au monde ! Bons échanges et petite photo de famille avant de se séparer : nous allons vers la Old Ghan Track, ils en viennent !
Début août, autre rencontre sympathique à N'Dhala, Jenny et Russ, des amoureux du voyage, bien équipés avec leur cellule "Activ Camper" montée sur un Toyota Hillux. Nous pensons aux amis ornithologues actuellement au Brésil qui sont tellement déçus de leur nouvelle cellule (non recommandable !), certes bien compacte mais pleine de défauts de fabrication… On les verrait bien dans une "Active Camper" australienne. Un peu trop gros comme paquet pour un envoi par la Poste. Mais le coeur y est, chers Claude et Marie Jo. On vous adresse ces quelques photos.
Une cellule Active Camper, qu'en pensez vous chers amis ornithologues, Claude et Marie Jo ???
00-Darwin et Litchfield, 01-François Giner, frère de peau des Aborigènes, une de ces rencontres qui vous marque profondément, 02-Katherine, Mataranka, entrée en NT, 03-Kakadu, un Parc National en terre d'Arnhem,
Les rencontres de Juillet et Août. En canoë, dans les gorges de Katherine, la famille Barral de Chambéry ! Dominique a accompagné la jeune Emilou, collégienne, venue passer deux mois à Brisbane où Clémence, la grande soeur termine ses études d'ingénieur. Il manque Papa et Marina… ils arrivent tout bientôt. On aura beaucoup de plaisir à vous revoir à Chambéry et connaître la "partie manquante".
Nous cherchions un site tranquille pour la nuit dans le Parc national de Kakadu, au camping Merl, nous choisissons la direction "espace sans générateurs", histoire d'être au calme. On se pose et… voici, en face, un véhicule stationné, immatriculé 69. Ça alors, c'est la première fois que nous croisons un véhicule français en Australie, et c'est un 69 !!! Nous faisons la connaissance de Chantal et de Georges. Nous les reverrons à Darwin car ils préparent le "shipping" de leur véhicule vers Singapour !
Chantal et Georges sont aussi membres de CCRSM. Les Hommes du voyage et les vaillantes montures !
Autre surprise au camping de Lichfield : soudain une voix joyeuse… Christine vient nous saluer. Martin, Christine, Jules et Eliott sont dans un tour du monde d'une grande année. Leur Landrover ne les accompagne pas pour l'étape de la découverte de l'Australie, mais on le sent bien présent. Il s'agit de "Majoline". Jules viendra nous le dessiner dans le livre d'or. Un moment plus tard une autre famille française, de Nantes, arrive : Sandrine, Laurent et Clément. Sympathiques moments ensemble. Nous les reverrons à Darwin.
Photos de famille… les hommes, les femmes, l'ensemble et un dernier picnic !
En fin d'après midi ils s'envolent pour Bali. Laurent Sandrine et Clément y partent aussi peu après.
Rencontres australiennes, à Mataranka, beaucoup de plaisir à discuter avec Al et Maggie, pour la première fois nous pouvons parler des Aborigènes de façon plus personnelle. Enfin.
Camping à Katherine, un fumet délicieux nous chatouille les naseaux, notre voisine cuisine ! Nous la complimentons sur le menu du soir… elle revient peu après avec une portion de sa casserole ! Janet et Bruce s'en vont le lendemain. Prêts au départ, la remorque est bien empaquetée et le chien a reçu sa douche.
Au milieu de nulle part, au fameux Pilier Chambers, en plein désert de Simpson, voici deux couple sympathiques qui viennent admirer ce promontoire en forme de pouce, ou de molaire dressé seul au monde ! Bons échanges et petite photo de famille avant de se séparer : nous allons vers la Old Ghan Track, ils en viennent !
Début août, autre rencontre sympathique à N'Dhala, Jenny et Russ, des amoureux du voyage, bien équipés avec leur cellule "Activ Camper" montée sur un Toyota Hillux. Nous pensons aux amis ornithologues actuellement au Brésil qui sont tellement déçus de leur nouvelle cellule (non recommandable !), certes bien compacte mais pleine de défauts de fabrication… On les verrait bien dans une "Active Camper" australienne. Un peu trop gros comme paquet pour un envoi par la Poste. Mais le coeur y est, chers Claude et Marie Jo. On vous adresse ces quelques photos.
Une cellule Active Camper, qu'en pensez vous chers amis ornithologues, Claude et Marie Jo ???
03-Darwin et Lichfield
02/Aug/2012
Je pensais que Darwin était une "capitale aborigène", pas du tout… Darwin a été marquée par deux phénomènes violents : la dernière guerre mondiale avec la menace japonaise jugulée à temps et le cyclone dévastateur de décembre 1974 qui a anéanti la ville et fait 80 morts. La ville est donc moderne, les bâtiments sont parfois très colorés.
Le Sexy Land est ouvert, moins coloré que les tags avoisinants.
Il reste des constructions des années 30 signées de l'architecte Burnett, chargé par le Gouvernement de bâtir des maisons adaptées au climat du tropique nord australien. Panneaux à clairevoie, cloisons sur 3/4 de la hauteur, volets orientables…
Souvenirs militaires : blockhaus construits face à la mer. Un filet traversait la baie pour dissuader les sous marins ennemis. Plusieurs pistes d'atterrissages sont encore visibles sur les routes d'accès à la ville. Ceci n'est pas une chapelle Le Corbusier !
Un superbe musée donnant un aperçu des cultures aborigènes et de l'environnement naturel. Les Aborigènes… sont … au Musée ! Vie locale ? Le marché de Mindil beach où l'artisanat asiatique domine les étals, un concert de didgeridoo donné par un artiste blond aux yeux bleus accompagné d'un jazz man très british lui aussi !
Des régates ludiques : imaginez une course de bateaux construits avec des canettes de bière, un sacré défi ! Mais la course se réduit à une monstre bagarre d'embarcation à embarcation… Je sélectionne plusieurs photos car c'est le seul moment où j'ai vu autant d'Australiens d'un coup. Dans le journal, le lendemain…
Les loisirs à l'australienne semblent bien arrosés, bruts de décoffrage et entre soi. C'est ainsi dans ce coin de pays. Pgaz avait débarqué à Darwin l'an passé un 23 aout, à un mois près, cela fera une année de séjour australien.On re-quitte Darwin sans regret, de superbes parcs, des km de pistes cyclables, quelques arbres vénérables comme le vieux boab au centre ville, avec des fleurs au parfum délicat.
Ou sont les gens ??? Chacun circule en voiture, donc peu de rencontres. On "croque" les enfants sous les jets d'eau, une sortie de messe à l'Église Grecque Orthodoxe (Darwin compte une forte communauté grecque) et quelques rares piétons.
Darwin ce sera la succession des démarches de renouvellement du visa de Jacques. Pour une extension d'un mois, il lui faut refaire tout le parcours requis pour un visa d'un an. Les affaires marchent bien pour l'Administration, le médecin ne comprenait pas pourquoi il devait examiner Jacques !!! Lui non plus d'ailleurs. Mais, c'est ainsi !
Belle évasion au Parc National de Lichfield. Termitières géantes, plus de 5 mètres vieilles de 80 ans et des occasions de baignades dans diverses chutes d'eau. Pgaz (2,55m) s'incline devant les 5 mètres à la toison !
Un quasi-cimetière militaire, les termites magnétiques de Litchfield.
Pont naturel suspendu au dessus à la chute Tolmer. Plus fournie, Wangui Falls.
04-François Giner, frère de peau des Aborigènes
16/Jul/2012
François Giner, Français de son état mais quasiment frère de peau de Gorges (Balang), Maggie, David Blanasi, le plus célèbre des joueurs de molo, Billy, Don, Philip et les autres membres de la communauté des Dalabons dont il parle la langue et a partagé, manifestement, bien plus que tout autre "Blanc" à leur contact. François est venu un peu par hasard en Terre d'Arnhem il y a 25 ans… il y resté d'une façon aussi originale qu'engagée. Après quelques années, la communauté Dalabon, et Georges (Balang) en particulier, lui ont témoigné une immense confiance en lui offrant la possibilité de faire venir des étrangers sur une zone délimitée de leur territoire, à Bodeidei vers Weemol. C'est ainsi qu'à partir de 1992, "le camp de Bodeidei" a accueilli chaque année des touristes motivés pour une rencontre avec les Aborigénes sur des bases résolument plus simples, directs et personnelles qu'un tour opérateur. Un livre de François Giner, En terre Aborigène : rencontre avec un monde ancien (1) et sa version anglaise Heart of Arnhem Land, a memoir, (2) permet de percevoir la richesse de cette aventure humaine exceptionnelle. Le Guide Lonely Planet n'en n'a jamais fait état, le parti pris était sans doute trop engagé ?
Comment avons nous rencontré François Giner ? Il y a un an, nous entrions en Australie avec trois livres : le guide Lonely Planet (évidement… il est né ici), Australie : histoire, société, culture de Maïa Ponsonnet avec Pierre Grundmann (3) et le livre de François Giner (1). Pourquoi ce livre ? Les Claventure, une famille française rencontrée à Ventiane, un an plus tôt, nous en avait parlé et nous avions envie de creuser un peu ce qui concernait les Aborigènes. Tous ces livres ont été trouvés à la Librairie Raconte moi la Terre à Lyon, voir adresse en post scriptum. Un si beau lieu d'évasion avec un accueil bien présent ! J'avais aussi en référence la lecture du livre collectif dirigé par Jean Claude Fritz, La nouvelle question indigène : peuples autochtones et ordre mondial (4). Cette lecture d'avant départ, en 2006, m'avait à plusieurs reprises durant le voyage apporté des repères sur des situations tellement complexes de relation à la terre en particulier concernant les Indiens Mapuche et les Indiens du Brésil entre autres. Ce livre donne des clés de lecture loin des raccourcis habituels sur la relation colonisateurs/colonisés. C'est un cadeau lorsque les Universitaires rendent accessible le fruit de tant d'années de recherches et d'expériences personnelles ! Merci !
Je mentionnais, il y a dix mois, dans le blog de Broome (Australie Ouest) que je souhaitais en apprendre plus sur les Aborigènes mais que je constatais que les contacts directs ne s'établissaient pas. J'avais alors décidé d'interroger les Australiens rencontrés, chaque fois que possible, pour savoir ce qu'ils connaissaient des Aborigènes… La cueillette fut décevante et donne le frisson : "je n'ai pas entendu parler des Aborigènes avant que j'aie 30 ans", "il n'y en avait pas chez nous", "oh, ces communautés d'alcooliques qui vivent sur les fonds publiques ?", etc. Une seule fois, à Mataranka, un couple de retraités, Al et Maggie, nous a exprimé "avoir honte de la situation des Aborigènes". Approchant de la Terre d'Arnhem, nous décidons d'aller au Camp de Bodeidei et prenons contact avec François. Surprise de taille : nous verrons François mais pas le Camp.
François vient de se faire éjecter du territoire de Bodeidei, il doit démonter le camp pour la fin du mois. L'an passé, comme d'accoutumée, avant le début de la saison humide, les projets d'accueil étaient acceptés et le calendrier établi d'un commun accord. Le second livre, publié en anglais (2) était sorti au mois de Mars 2011. En Juillet, Georges décédait. Elément libératoire pour déclencher des règlements de compte ? Le pilier du projet n'étant plus présent, les stratégies mercantiles se sont données à plein et le Council vient de lui signifier la fin du Camp. Vive déception de ne pas aller au Camp, vive émotion de rencontrer François de passage à Darwin, ce 8 juillet 2012. Le lendemain il s'envolait pour Dilli au Timor Leste répondre à une demande de conseil sur… l'implantation d'un "camp" du type de Bodeidei au Timor ! L'avenir de François ? Il va rebondir aux Philippines. A suivre !
Revenons aux Aborigènes, la cellule familiale n'est plus porteuse des valeurs, des pratiques et de la culture. Plus de transmission, plus de respect des Anciens, l'argent facile, la manipulation acceptée, recherchée… Le système juridique donnant le statut d'Australien aux populations des Territoires du Nord les condamnent, de fait, à l'inactivité et permet "d'acheter" des voix dans les structures dites de "décision". La dernière vague de jeunes qui étaient partis en initiation dans le bush en 2008 et 2009 pratiquent, certes encore les danses rituelles mais succombent à l'alcool dans les rues de Darwin. Terrible destinée.
(1) François GINER, En terre aborigène, rencontre avec un monde ancien. Editions Albin Michel, Collection Lattitudes, 2007.
(2) François GINER, Heart of Arnhem, A memoir. Edition anglaise publiée par Longueville Medias. 2011.
(3) Maïa Ponsonnet avec Pierre Grundman, Australie, histoire, société, culture. Editions La Découverte 2008, Les guides de l'état du monde.
(4) Jean Claude FRITZ et autres auteurs (sous la direction de JC Fritz) La nouvelle question indigène : peuples autochtones et ordre mondial. Editions L'Harmattan 2006.
PS - La librairie Raconte moi la Terre est située 13 rue du Plat à Lyon, entre la place Bellecour et la Saône.
PS - Le CREDESPO (Centre de recherches et d'études en droit et sciences politiques) à Dijon produit de nombreuses recherches sur des thématiques nationales et internationales, éclairage utile à certains sujets complexes. La liste des ouvrages publiés est impressionnante.
Allez, on succombe à une petite photo de famille, merci François de cette belle rencontre et bon vent !
05-Katherine, Mataranka, entrée en NT
15/Jul/2012
La frontière entre le Quensland et les Territoires du Nord se dessine sur la carte après Heel's Gate, la porte du diable dont j'ai parlé dans Australie Est : Ça va la Savane ? Ce qui change, à première vue, est la fréquence des panneaux d'interdiction d'alcool et de prostitution ainsi que la mention "dry area", ce qui signifie que cet emplacement est "sec", sans alcool. Les communautés aborigènes ont des territoires privés à accès réservé. Certaines routes nécéssitent un permis attribué ou non par les autorités du Land. Nous ne sommes pas habitués à ce type d'organisation. Avantages/inconvénients ? Pour le passant que nous sommes, c'est une occasion de rencontres en moins. Dommage. C'est ainsi dans ce coin de pays.
La première grande ville traversée est Katherine. Un Centre d'Information efficace, c'est ici que nous apprenons que le camp de Bodeidei n'est plus accessible (voir première section François Giner). Quelques explications sur les deux techniques de peinture : le trait simple "à la Picasso" et le dessin "anatomique".
Balades autour de Katherine vers le Parc de Nitmiluk et ses belles gorges, vers les sources chaudes de Mataranka, etc. Canoë au petit matin, le soleil ne chauffe pas encore le dos. Nous observons les côtés de la rivière : des traces de crocodile sur une petite plage, plus loin il y a un piège à crocodile. Peu après deux oiseaux aquatiques, nous avançons silencieusement, l'oiseau ne nous quitte pas des yeux, la distance se réduit, il ne bouge pas pour notre plus grand plaisir…
Les Gorges de Katherine se remontent en plusieurs sections. Lorsque le dénivelé est trop accentué ou escarpé, on laisse son canoë. On marche quelques centaines de mètres et on prend un nouveau canoë pour le trajet suivant rendant le "portage" inutile. Bien agréable ! La gorge se resserre, un mur se reflète dans l'eau, nous passons devant la petite crique où nous étions venus à pied la veille.
Silence ambiant, le clapotis de l'eau au contact des rochers, les arbres qui grandissent entre les failles des falaises, voir, écouter, sentir, goûter le plaisir de l'instant, au petit matin, avant de croiser d'autres canoës et de repasser devant cette impressionnante muraille qui surplombe la rivière.
Balade dans le Parc de Nitmiluk, sentier bien balisé, une flore intéressante mais au bout du bout…
point de vue, un fouillis d'arbres confisque la vue sur la gorge. Dommage, demain en canoë nous aurons la vue !
Balade sur le sentier des Papillons (Butterflies Track), des fleurs à défaut de papillons, c'est l'hiver ici.
Sur la gauche, les pandanus, on reconnait aussi le tronc blanc de l'eucalyptus Ghost Gum (le fantôme). On apprécie la verdure rafraichissante de ces graminées toniques. Les termites ont choisi la formule paresseuse en progressant le long d'un tronc.
Le Kapok est de la partie, j'aime tout particulièrement cette fleur jaune qui vient en hiver et que nous voyons au dessus du tropique du Capricorne depuis 3 mois. Il y a aussi ces fleurs surgies à même le tronc ou cette sorte de volubilis qui pointe son pistil vers le sol. Une grappe rouge étonnante : grevilera dryandri.
Point de vue final de la balade : je vous laisse apprécier l'amplitude du paysage.
Sur la route d'Edith Falls (les chutes Edith), d'énormes rochers tiennent dans un équilibre éprouvé ! Les chutes Edith tombent en plusieurs paliers, la balade dans les hauteurs offre quelques beaux points de vue avant de profiter de cette eau fraîche et cristalline. Pas de crocodiles ici.
Au niveau inférieur, un sentier contourne le plan d'eau. Un endroit bien agréable.
Nous faisons étape à Katherine dans un superbe endroit de campement : Spring Vale Homestead. Une ancienne station d'élevage de moutons dont quelques bâtiments de 1885 sont encore en bon état.
Pause relaxante à Mataranka, près des sources d'eau chaude. Pas de choc thermique en entrant dans l'eau, on se laisse glisser dans le courant entre les bordures de feuillages, on passe sous d'immenses toiles d'araignées en notant qu'elles ont parfois, en leur centre un chapelet de "poids". Est-ce pour stabiliser la toile ? Est-ce la récolte du jour ? Il me faudra creuser la question ! Et comment traversent elles la rivière ?
06-Simpson désert
14/Jul/2012
On peut traverser l'Australie de différentes façons : du nord au sud, de l'est à l'ouest avec de multiples options transversales. Le choix dépend du temps disponible, de l'état routier espéré (asphalte, route, piste, tôle ondulée ou planche à laver…) ainsi que des "choses à voir". Pour éviter la SH (Stuart Highway) qui traverse le pays du Nord au Sud, nous avons jonglé avec différentes pistes alternatives intéressantes dont : la Binns Track, la Simpson Desert Track et la Old Ghan Track. Première découverte de la Binns Track au nord de Davenport Parc. C'est parti sur la terre rouge pour 200 km !
Soudain un relief original, dans la Grande Sabana du sud Vénézuéla, cela s'appelait des "tepuis", le plateau supérieur avait parfois développé une flore spécifique à cet endroit. Nous ne sommes pas allés voir au sommet de ce monticule là. Le paysage varie aussi avec la couleur de la terre ou la présence d'arbres ou de ces buissons dont les branches se réunissent en hauteur, un peu comme deux mains jointes.
Un "intrus", un nouvel arbre dans le paysage, feuillage en aiguilles, tronc à l'écorce profonde… est le "cork tree", le liège ?
Lieu de ravitaillement perdu "au milieu de nulle part" : essence et magasin général, on peut acheter une machine à laver si besoin. Ces magasins desservent un large territoire de communautés aborigènes et de fermes aux alentours. Nous n'en avons pas vu un seul tenu par des Aborigènes, mais notre statistique est tout à fait dérisoire !
La piste continue, l'horizon s'ouvre sur quelques reliefs, nous approchons de Davenport…
Tous les 15 ou 20 km, une épave jalonne le trajet. Ce véhicule bleu abandonné va rester ici jusqu'à ce que la niveleuse passe. Elle le projettera sur le bas côté où il deviendra une épave rouillée par le temps. C'est ainsi.
Bivouac à l'ancienne station de Police, une vingtaine de km plus sportifs, ensuite calme absolu .
Nous venons troubler la quiétude de quelques oiseaux. Un couple surprise viendra nous étonner en fin d'après midi…
ici, si loin de la mer, nous ne pensions pas voir deux… ???
Le ballet incessant entre la rive et les eucalyptus, plus tard, l'heure du bain… plongée et séchage au soleil
Sur le rocher, les "gros modèles" viennent parader.
Les plus bruyants, les kokatoos blancs jacassent dans les branches.
Les besogneux arpentent le bord de l'eau
Fin d'après midi, avant les moutons dans le ciel, un couple nous surprend : des pélicans ici !!!
Soudain un relief original, dans la Grande Sabana du sud Vénézuéla, cela s'appelait des "tepuis", le plateau supérieur avait parfois développé une flore spécifique à cet endroit. Nous ne sommes pas allés voir au sommet de ce monticule là. Le paysage varie aussi avec la couleur de la terre ou la présence d'arbres ou de ces buissons dont les branches se réunissent en hauteur, un peu comme deux mains jointes.
Un "intrus", un nouvel arbre dans le paysage, feuillage en aiguilles, tronc à l'écorce profonde… est le "cork tree", le liège ?
Lieu de ravitaillement perdu "au milieu de nulle part" : essence et magasin général, on peut acheter une machine à laver si besoin. Ces magasins desservent un large territoire de communautés aborigènes et de fermes aux alentours. Nous n'en avons pas vu un seul tenu par des Aborigènes, mais notre statistique est tout à fait dérisoire !
La piste continue, l'horizon s'ouvre sur quelques reliefs, nous approchons de Davenport…
Tous les 15 ou 20 km, une épave jalonne le trajet. Ce véhicule bleu abandonné va rester ici jusqu'à ce que la niveleuse passe. Elle le projettera sur le bas côté où il deviendra une épave rouillée par le temps. C'est ainsi.
Bivouac à l'ancienne station de Police, une vingtaine de km plus sportifs, ensuite calme absolu .
Nous venons troubler la quiétude de quelques oiseaux. Un couple surprise viendra nous étonner en fin d'après midi…
ici, si loin de la mer, nous ne pensions pas voir deux… ???
Le ballet incessant entre la rive et les eucalyptus, plus tard, l'heure du bain… plongée et séchage au soleil
Sur le rocher, les "gros modèles" viennent parader.
Les plus bruyants, les kokatoos blancs jacassent dans les branches.
Les besogneux arpentent le bord de l'eau
Fin d'après midi, avant les moutons dans le ciel, un couple nous surprend : des pélicans ici !!!