Fin Mongolie

On sent la fin de l’été.fin de l'été
Ici et là les yourtes sont démontées, les chariots ou camions chargés des meubles, couvertures, ustensiles divers.ossature de yourte
Les troupeaux sont tondus, les bêtes de boucherie sont tuées. Les migrations commencent vers les villages. Derrière la clôture, la maison en dur et la yourte pour l’été. L’école reprend en septembre. on enfourche
au village
Derniers bivouacs avant le passage de la frontière vers la Russie, passage incontournable pour rejoindre le Kazakstan.

Mongolie Altai

Altai, grand massif montagneux qui se partage entre la Mongolie, la Chine, la Russie et le Kazakstan.Altai
Des lacs, des cols et des sommets pour alpinistes.lac Khoton Nuur
Jac au lac Kh Nuur
Nous irons vers les lacs du Khoton Nur, route superbe longeant une rivière aux bivouacs attrayants, surprise de découvrir des balbals grâce aux coordonnées GPS : statue solitaire à taille humaine plantée au milieu de nulle part, le moustachu sourit depuis mille ans au même endroit.Balbal
Nécropoles kazaques aux tombes imposantes, sorte de village mortuaire sans rue ni place centrale ni âme qui vive !
Rencontre de Christian et Ania qui ont séjourné sur le même lac mais du côté ouest alors que nous avions exploré l’est sans aller jusqu’aux sources chaudes tellement la piste était difficile. Ils décident de prendre une piste traversante passant par les nécropoles, nous décidons de retourner par le même trajet, fatigués des pistes éreintantes et ayant appris que la piste qu’ils envisageaient comportait un passage de rivière sérieux... confirmation ultérieure des intéressés qui en auront bien bavé ! Les 4000 km de piste parcourus ces dernières semaines en Mongolie laissent des traces. On a besoin de se ménager et de ménager aussi Pgaz ! Donc pas envie d’entreprendre d’autres grosses explorations comme de rejoindre le camp de base d’accès au Taven Bogd, sommet le plus élevé de Mongolie à 4374 mètres. Notre visa arrive bientôt à son terme et avec la proximité de la frontière ce n’est pas le moment de multiplier les risques.
retour Altai
qui va plus vite ?

Mongolie centrale

Remontée de Bogd à Arveykher, 220 km de piste, grosse journée de déplacement. Deux monastères à découvrir : un petit à Shank et un gros à Erdene Zun juste au moment de l’office de 10h qui se déroule dans la bonne humeur, un jeune moine pointe son doigt dans la gorge de son voisin au moment où il souffle de toutes ses forces dans la corne !Mo Erden Zu
Longue et morne route vers Tsetserleg et le lendemain sera pire : route difficile pour rejoindre Tariat et le lac Tsagan Nur... mais quel beau site autour du volcan Khorgo. On y rencontera Vincent et Maryline en route pour la Chine puis Vancouver début septembre. Et enfin la famille Perret du Beaujolais, une soirée d’échanges, jeux avec les enfants et le plaisir de partager nos expérience en Mongolie avant de se quitter : ils rejoignent le lac Morgon au nord, nous allons vers l’ouest. Mt Otgon
Tsahir-Otgon, une piste encore plus difficile avec un passage de col à 3000 mètres. Solitude quasi totale, aucun habitat, pas de troupeaux, nous cheminons avec une famille mongole qui se rend au mont Otgon (4021 mètres), montagne sacrée qu’il est interdit d’escalader. Pgaz bien planté !
La dernière partie restera dans nos annales comme franchement épique : Jacques doit trouver le chemin entre les roches et les coulées de boue, on progresse mètre par mètre jusqu’au pied de la montagne, lieu de dévotions boudhistes : offrandes, écharpes bleues dans le vent... et le même trajet à refaire à la descente pour retrouver la « piste » vers Ulliastaz. On imagine toujours que le prochain tronçon sera meilleur mais la réponse n’arrive qu’au terme du trajet !!! 2009-07-15_17-13-36
Autre traversée désertique entre Ulliastaz et Dorgon, 120 km au milieu d’une vaste steppe bordée de dunes, on croisera un seul véhicule. Peu à peu nous nous rapprochons de l’Altai mongol, dernière zone à découvrir avant le terme de notre visa, le 31 juillet. yak

Mongolie, désert de Gobi

Deux jours de route vers le sud pour découvrir le désert de Gobi qui se partage avec la Chine.en caravane... La piste se déroule en multiples possibilités, passer plus à droite ? plus à gauche ? garder le cap avec le GPS...
outil de navigation !
nous tâtonnons, peu à peu on se familiarise avec ces nouveaux repères...
jalon vers le Gobi
Mo Delgerin Choir des surprise parfois, ici un monastère alors que l’on cherchait unede la visite ! source et quelques arbres ! accueil chaleureux et visite étonnée d’un sanctuaire dans une yourte de 25 côtés !
Crevaison, Jacques change le pneu, lorsqu’on le fera réparer c’est une pièce métallique de 25 cm qui aura perforé le pneu en 4 endroits. Les grands espaces nous enchantent, bivouacs en liberté, silence dans ces immensités. Dalangzabad dernière « ville » du sud, c’est juste le jour des festivités du Nadam : lutte, courses de chevaux, ... sommes tout contents de vivre un Nadam traditionnel.
Nadam lutteurs
Nadam, chevaux
On continue vers le parc Gurvan Saikham : une merveille de la nature, dans les flans d’une étroite gorge, il reste un mètre cinquante de glace en plein mois de juillet ! pas facile de rester debout sur la glace, je finis la traversée sur les fesses !
glacier Yoli An
Cap sur les dunes de Khorgorin, à leur pieds une large bande verte irriguée naturellement. tout blanc !
Gobi desert

Oulan Bator

OULAN BATOR,
Oulan Bator cityune pancarte branlante annonce la capitalNY à Oulan Batore 25 km avant. Commencent les mélanges contrastés : habitations modernes et enclos entassés de maisonnettes et yourtes. Ventes de troupeaux le long de la route. Trafic de minibus bondés. Circulation de camions chargés de peaux de moutons, de briques ou de citernes d’eau mais aussi luxueux land cruiser toyota aux vitres de verre teinté. La richesse côtoie la pauvreté. Les concerts de klaxons commencent.
Tout le trafic doit franchir un passage à niveau, c’est à qui force le passage sur la droite et encore plus à droite ! Il nous faudra presque 2 heures pour rejoindre la bien nommée « Oasis », une guest house accueillante où l’on va pouvoir se poser, laver du linge, jouir d’une tranquillité totale et aborder la ville en taxi. Repos et détente pour le conducteur qui n’aime pas du tout les villes, mais pas du tout !
Nous cherchons des cartes du sud pour découvrir le désert du Gobi dès la semaine prochaine. Internet pour les contacts avec les uns et les autres... pas de nouvelles de la famille Perret qui a quitté le Beaujolais peu de temps après nous. Coup de chance un wifi marche, premier contact skype avec les enfants et avec ma soeur. Le bonheur de s’entendre, de rire ensemble, d’avoir des nouvelles fraîches, de voir le petit Casimir en face de soi ! Je peux tester l’actualisation de la page d’accueil, cela m’encourage pour continuer. Le plaisir d’écrire est intact et je découvre grâce à Martine et Françoise l’écriture épurée des haikus, l’essentiel en trois lignes, un superbe défi qui m’enchante.
Nous nous préparons au sud. Cartes, itinéraires, provisions, nous quittons lundi 6 juillet la capitale. Pas envie de découvrir ici la grande fête nationale du Nadam les 11 et 12 juillet, nous essayerons d’en vivre un dans un village ou dans une petite ville...à suivre.

une nouvelle frontière

Une ligne sur la carte,
un coup de tampon dans le passeport
et tout un monde à découvrir.
J1 Mongolienature, nature

gauchos mongolsOulan Bator city
1er juillet 2009, nous entrons en Mongolie, un autre rêve qui prend corps. Les images des nomades, des yourtes, des troupeaux, d’une méga capitale concentrant la moitié de la population du pays tournent dans la tête. Oui, les paysages changent soudain. Après un mois de plat pays en Russie jalonné de forêts, champs, forêts, champs c’est un bonheur de retrouver des reliefs, de découvrir de grands espaces à perte de vue. Des yourtes blanches se distinguent ici et là. D’immenses troupeaux de vaches, chèvres, moutons et chevaux ondulent sur les collines. Les gardiens sont à cheval, une longue perche en main. Liberté de mouvement, vitesse de déplacement, peu de chiens aux alentours.
Premiers contacts décontractés, les gens sourient volontiers, les enfants jouent dans les petites rivièresoù les animaux vont venir piétiner pour boire et les adultes faire leur toilette après la lessive. Avant de rejoindre Oulan Bator et son million d’habitants, nous mettons le cap sur Amarbayasgalan, le plus ancien monatère boudiste du pays, sans doute épargné des destructions massives du fait de son éloignement de la capitale. Pistes correctes pour Pgaz et le conducteur heureux de retrouver la terre battue. On respire. On goûte ces nouveaux horizons dégagés.monastère Amarbayag
Amarbayasgalan

Vigies monastiques
moinillon au travail
Une dizaine de moinillons s’échappent du monastère un grand sac en main, c’est la chasse aux détritus, demain il y aura une grande cérémoniegrand nettoyagethé mongol. Nous discutons avec une jeune femme responsable d’un camp d’accueil de méditation. Nous dégustons notre premier thé mongol : thé noir, salé avec du lait. Le soir de retour vers la route principale menant à Oulan Bator nous rencontrons nos premiers voyageurs ! Christian et Ania sont partis d’Allemagne pour 2 ans avec un gros camion aménagé par leurs soins. Pgaz semble un confetti à côté ! Plaisir d’une soirée joyeuse et décontractée autour d’un repas. C’est amusant comment chacun définit ce qui est, pour lui, nécessaire et suffisant. L’un pèse 3,5 tonnes l’autre dépasse les 9 tonnes. Nous sommes loin du baluchon du moine ambulant !
Ania & Christianmodernité...lessive...