mosaïques iraniennes
25/01/10 16:29
Façades, minarets, mausolées, coupoles, palais...l'Iran
offre une large palette de mosaïques. A l'intérieur, ce
sont aussi parfois des morceaux de miroir qui serviront
à rendre chatoyant les alcôves, terrasses, salons ou
galeries. Première impression d'ensemble, ici domine le
bleu, là ce sont les turquoises, ou encore, plus
austères ce sont les briques qui donnent le relief sans
autre artifice que leur couleur terre d'origine.
Fascinée par ces jeux de couleur, j'ai mis mon nez sur ce qui était accessible, j'ai recherché à repérer les différentes techniques de fabrication. Voici quelques photos d'Espahan, Kerman et Shiraz nourries de lectures savantes !
Née au 2ème millénaire avant siècle JC la technique de la céramique lustrée s'est développée au XII ème siècle. Les briques vernissées au début de couleur turquoise et bleu outremer venaient ponctuer des décors religieux. Ces briques ont ensuite évolué en trois étapes.
Différents morceaux d'émail sont assemblés pour former un dessin plutôt géométrique avec une palette de couleur plus large, incluant le blanc le noir jusqu'au XV ème siècle. Le décor est mouluré avant l'assemblage.
De la mosaïque de faïence à la grande époque Safanide, technique similaire au vitrail. Le dessin est découpé en autant de pièces de forme et de couleur différentes. Chaque pièce est cuite à la température idéale assurant un rendu des couleurs de haute qualité : bleu, safran, rouge, vert, noir, brun, or... Réaliser une fleur nécessite une journée de travail, c'est donc une technique extrêmement longue et coûteuse qui sera abandonnée progressivement. La mosquée de l'Imam à Espahan régale les yeux !
Plus récente, la technique des carreaux polychromes ("kashihaftrangi", les 7 couleurs). Le dessin est reporté sur des carreaux de faïence blanche, chaque espace est peint dans la couleur voulue puis les carreaux sont cuits à 1050 degrés. Ce temps moyen donne un rendu moins éclatant pour les couleurs. Mais que de belles compositions avec les bouquets roses de Shiraz, les pivoines chinoises bleues de Kerman...
Fascinée par ces jeux de couleur, j'ai mis mon nez sur ce qui était accessible, j'ai recherché à repérer les différentes techniques de fabrication. Voici quelques photos d'Espahan, Kerman et Shiraz nourries de lectures savantes !
Née au 2ème millénaire avant siècle JC la technique de la céramique lustrée s'est développée au XII ème siècle. Les briques vernissées au début de couleur turquoise et bleu outremer venaient ponctuer des décors religieux. Ces briques ont ensuite évolué en trois étapes.
Différents morceaux d'émail sont assemblés pour former un dessin plutôt géométrique avec une palette de couleur plus large, incluant le blanc le noir jusqu'au XV ème siècle. Le décor est mouluré avant l'assemblage.
De la mosaïque de faïence à la grande époque Safanide, technique similaire au vitrail. Le dessin est découpé en autant de pièces de forme et de couleur différentes. Chaque pièce est cuite à la température idéale assurant un rendu des couleurs de haute qualité : bleu, safran, rouge, vert, noir, brun, or... Réaliser une fleur nécessite une journée de travail, c'est donc une technique extrêmement longue et coûteuse qui sera abandonnée progressivement. La mosquée de l'Imam à Espahan régale les yeux !
Plus récente, la technique des carreaux polychromes ("kashihaftrangi", les 7 couleurs). Le dessin est reporté sur des carreaux de faïence blanche, chaque espace est peint dans la couleur voulue puis les carreaux sont cuits à 1050 degrés. Ce temps moyen donne un rendu moins éclatant pour les couleurs. Mais que de belles compositions avec les bouquets roses de Shiraz, les pivoines chinoises bleues de Kerman...
traversée du désert...Kavir
18/11/09 17:50
800 km de belle route asphaltée à travers le désert de
l’ouest iranien. Des camions, quelques stations
d’essence, on sort notre petite carte donnant
droit à 800 litres de diésel à 0,013 ct, mais on a payé
150 euros cette carte magique. Un plein pas cher du
tout. Des villages abandonnés sans doute faute
d’eau, nous les visitons cherchant à reconstituer
la vie d’avant, nous y dormons parfois.
Des caravansérails abandonnés ou reconvertis en garage, grange, abri à bestiaux... dommage car parfois peu de travaux leur redonneraient tout leur lustre ! Des tours à pigeons servaient à collecter le guano. Un fort au détour d’une montagne, pas de dromadaires malgré les nombreuses pancartes. La route défile sans qu’on s’ennuie.
Des caravansérails abandonnés ou reconvertis en garage, grange, abri à bestiaux... dommage car parfois peu de travaux leur redonneraient tout leur lustre ! Des tours à pigeons servaient à collecter le guano. Un fort au détour d’une montagne, pas de dromadaires malgré les nombreuses pancartes. La route défile sans qu’on s’ennuie.
Yazd et ses bagdir
18/11/09 17:50
Chaleur extrême en été, 45 ou 50 degrés, comment supporter ? L’art de vivre persan a inventé les bagdirs, tours à air : l’air chaud remonte et fait appel à la plus petite brise captée en haut de la tour au dessus de la maison.
Il y a plusieurs cours, celles des invités, de la famille ou du travail domestique. Les pièces donnent ainsi sur des jardins avec vasque d’eau et fontaines.
Le secret de la fraîcheur est au sous sol : le réseau de qanat collecte l’eau en profondeur (jusqu’à 300 mètres) et alimente chaque maison. Couloir, puit, piscine interieure... la maison livre ses secrets.
Les qanat servent aussi aux cultures évitant l’évaporation par le réseau souterrain. Cela rappelle les foggeras en Algérie, mais je n’avais pas vu une telle alimentation domestique, pas non plus dans les villas romaines ou grecques avec leurs maisons d’été enterrées bien au frais d’un puit de lumière. On apprend plein de choses au musée de l’eau à Yazd.
Et on rigole avec les filles à la sortie de l’école avant d’aller acheter du pain tout chaud.
Esphahan, la perle
18/11/09 17:50
Retrouver Esphahan, nous sommes comme des gamins, oui,
on avait visité ce palais en mars 2003, tient, la
circulation est interdite ici, Oh voilà un petit resto
où nous avions mangé avec Iradj notre chauffeur si
amical et efficace...
Parqués en plein centre ville, nous arpentons la grande place tel un hippodrome sur laquelle se font face : une mosquée sublime, un palais des Shahs, l’entrée du grand bazar et la fameuse coupole du sultan Lotfollah avec ses arabesques. Internet fonctionne, le plaisir de lire ses messages. On achète une carte SIM, rien ne se passe, tellement frustrant de ne pas pouvoir communiquer avec les petits sms !
Arrêt à Meybod, oasis fortifiée avec sa citadelle aussi haute qu’à Bam, ses glacières et caravansérails.
Parqués en plein centre ville, nous arpentons la grande place tel un hippodrome sur laquelle se font face : une mosquée sublime, un palais des Shahs, l’entrée du grand bazar et la fameuse coupole du sultan Lotfollah avec ses arabesques. Internet fonctionne, le plaisir de lire ses messages. On achète une carte SIM, rien ne se passe, tellement frustrant de ne pas pouvoir communiquer avec les petits sms !
Arrêt à Meybod, oasis fortifiée avec sa citadelle aussi haute qu’à Bam, ses glacières et caravansérails.
Choqa Zanbil, tour Babel
18/11/09 17:50
Cap vers les montagnes de l’ouest à la frontière
iraquienne par Shar e Kord, le paysage est superbe, il
faut souvent demander son chemin car la route
n’est pas sur notre carte... et nous nous
retrouvons invités dans une famille. C’est
vendredi, jour de congé, nous partageons le repas de la
tribu. Le grand père, centenaire est dans son lit au
milieu de la grande pièce, la vie va son train autour
de lui, 3 générations cohabitent.
Une vache et son veau au fond de la cour. La mama est tellement contente de la pause photos (nous les imprimons sur le champ), qu’elle va de suite les mettre sur son petit coin autel. Hospitalité simple et chaleureuse, je pèle les bettraves pour la soupe avec les femmes, Jac va avec les hommes chercher un livre de poésie. Nous rions beaucoup.Tout le voisinage veut aussi visiter Pgaz, 3 par 3 c’est le défilé ! Ces rencontres impromptues font partie des si bons moments du voyage.
Choqa Zanbil, pour se rapprocher du ciel, les Elamites ont érigé au 13ème siècle avant JC des tours de Babel à 5 niveaux atteignant près de 60 mètres. La dernière de ces ziggurats est à Choqa Zanbil, site Unesco étonnant. Autre surprise, les moulins à eau de Shustar. Les romains ont été battus ici, les 75000 légionnaires capturés ont été employés à bâtir des ponts barrages, canaux, routes et digues. En pleine ville on peut voir encore de ces moulins à eau dans une gorge étroite.
Nous dépannons un petit bus entré dans la rivière où nous faisions la lessive !
Une vache et son veau au fond de la cour. La mama est tellement contente de la pause photos (nous les imprimons sur le champ), qu’elle va de suite les mettre sur son petit coin autel. Hospitalité simple et chaleureuse, je pèle les bettraves pour la soupe avec les femmes, Jac va avec les hommes chercher un livre de poésie. Nous rions beaucoup.Tout le voisinage veut aussi visiter Pgaz, 3 par 3 c’est le défilé ! Ces rencontres impromptues font partie des si bons moments du voyage.
Choqa Zanbil, pour se rapprocher du ciel, les Elamites ont érigé au 13ème siècle avant JC des tours de Babel à 5 niveaux atteignant près de 60 mètres. La dernière de ces ziggurats est à Choqa Zanbil, site Unesco étonnant. Autre surprise, les moulins à eau de Shustar. Les romains ont été battus ici, les 75000 légionnaires capturés ont été employés à bâtir des ponts barrages, canaux, routes et digues. En pleine ville on peut voir encore de ces moulins à eau dans une gorge étroite.
Nous dépannons un petit bus entré dans la rivière où nous faisions la lessive !
Nomades qashi et bakthiari
18/11/09 17:49
Etonnement de voir des femmes en habits colorés, petit foulard autour du cou, sans grand tchador noir...
ce sont les femmes des tribus des hauts plateaux du S/O iranien, les Qashqa’is et les Bakhtiyaris. C’est la migration d’automne.
Les troupeaux passent par les sentiers avec les hommes. Les femmes et les enfants juchés sur les ânes utilisent les petites routes. Passages colorés, marche rapide, teint bazané, la route est longue.
On observe des campements légers avec des tentes carrées, nomades ? réfugiés ? saisonniers ? difficile de deviner la raison de ces campements.
Shiraz
18/11/09 17:49
Une pause au garage Toyota repéré hier en arrivant à Shiraz. Priorité au changement d’huile, points de graissage, permutation des pneus (certains ont des bosses sur le côté et même crevasses !).
C’est le premier garage Toyota depuis Almaty au Kazakstan, et nous retrouvons, certes en version locale, la traditionnelle salle d’attente vitrée, en étage au dessus de l’atelier. Jacques est en bas et suit les travaux. J’en profite en haut pour actualiser le site tranquillement. On ne sait jamais combien de temps les choses vont prendre... le boulon de sécurité des roues vient de casser... comment va t-on s’en sortir ???
Deux jours plus tard... on cherche à nouveau un garage, une fuite au niveau du differentiel. Tout se fera le long du trottoir, démonter la grosse tige, aller en taxi chercher la pièce, remonter le tout et rajouter 2 litres d’huile ! il était temps. La réparation aura coûté 16 euros. Une belle rencontre avec un garagiste fier d’être de confession bahai et ses jeunes apprentis. Shiraz, un mausolée emprunt d’un fort recueillement, Shah e Sheraq avec sa coupole en poire, une forteresse aux tours branlantes, un hammam reconverti en salon de thé en plein bazar.
Persepolis
18/11/09 17:49
Darius voyait grand, 4 capitales pour rythmer les
saisons et occuper son empire.
Persepolis a accueilli plusieurs souverains qui ont chacun agrandit le site d’un palais nouveau. Les restes ? une salle des 100 colonnes,
des portiques d’entrée aux taureaux imposants, et une envolée d’escalier montant vers l’apanada jalonnée des représentants des peuples de l’empire : éthiopiens, libyens, indiens, assyriens, parthes... tous apportent un tribu encadrés par les perses en tiare ou les mèdes en toque.
Pas une femme ! mais il parait que la figurine centrale de la roue du char est celle d’une femme... de quoi vous faire tourner la tête ?
Et un site de tombeaux étonnant : à 20 mètres du sol 4 sépultures en forme de croix.
Persepolis a accueilli plusieurs souverains qui ont chacun agrandit le site d’un palais nouveau. Les restes ? une salle des 100 colonnes,
des portiques d’entrée aux taureaux imposants, et une envolée d’escalier montant vers l’apanada jalonnée des représentants des peuples de l’empire : éthiopiens, libyens, indiens, assyriens, parthes... tous apportent un tribu encadrés par les perses en tiare ou les mèdes en toque.
Pas une femme ! mais il parait que la figurine centrale de la roue du char est celle d’une femme... de quoi vous faire tourner la tête ?
Et un site de tombeaux étonnant : à 20 mètres du sol 4 sépultures en forme de croix.
Mashad, ville sainte
18/11/09 17:48
Nous n’étions pas venus dans l’est du pays
en mars 2003, l’occasion se présente maintenant
en repassant par l’Iran pour rejoindre le
Pakistan fin novembre puis l’Inde en Décembre
pour plusieurs mois... si tout va bien. Passage de
frontière habituel, 3 heures environ avec un
faciliteur, Mustapha, arménien d’origine qui
parle italien du fait de son travail. Il est chauffeur
routier sur le trajet Ashkabad/Milan. Avec lui nous
passons de bureau en bureau pour récupérer une carte de
diesel nous permettant d’acheter 800 litres à
0,013 ct d’euro, oui, je ne me suis pas trompée
dans la virgule ! Avec la taxe diesel de 150 euros cela
revient à 2 centimes d’euros !!! Faire tamponner
le fameux carnet de passage en douane, passer
l’inspection,... Les camions iraniens font la
queue plusieurs jours pour entrer au Turkménistan et
repartent vides, c’est plus rapide dans
l’autre sens !
250 km plus loin voici Mashad, ville sainte de 3 millions d’habitants. Où trouver un dodo tranquille ? Nous pensons rejoindre l’aéroport, passons devant un grand hôtel avec parking. Allons demander si on peut se garer là une nuit. Accueil étonnant de gentillesse et de petits soins... dans un 5 étoiles ! Gracieusement de surcroît ! Si vous avez besoin de quelque chose, dites le nous ! Et oui, j’ai besoin d’un dentiste ! Une heure plus tard je sortais d’un cabinet dentaire, la couronne reposée à sa place par un praticien qui a refusé qu’on le paie ! La journée des bonnes nouvelles et des attentions si bienfaisantes après ces deux dernières semaines combien éprouvantes. En plus nous avons le wi fi dans Pgaz ... merci les 5 étoiles !!!
Visiter le mausolée de Reza n’est pas chose simple, les non musulmans sont cantonnés dans la grande enceinte, on ne peut pas aller plus loin, alors nous sommes allés explorer les photomatons religieux : on pose devant les lieux saints... consolation !
250 km plus loin voici Mashad, ville sainte de 3 millions d’habitants. Où trouver un dodo tranquille ? Nous pensons rejoindre l’aéroport, passons devant un grand hôtel avec parking. Allons demander si on peut se garer là une nuit. Accueil étonnant de gentillesse et de petits soins... dans un 5 étoiles ! Gracieusement de surcroît ! Si vous avez besoin de quelque chose, dites le nous ! Et oui, j’ai besoin d’un dentiste ! Une heure plus tard je sortais d’un cabinet dentaire, la couronne reposée à sa place par un praticien qui a refusé qu’on le paie ! La journée des bonnes nouvelles et des attentions si bienfaisantes après ces deux dernières semaines combien éprouvantes. En plus nous avons le wi fi dans Pgaz ... merci les 5 étoiles !!!
Visiter le mausolée de Reza n’est pas chose simple, les non musulmans sont cantonnés dans la grande enceinte, on ne peut pas aller plus loin, alors nous sommes allés explorer les photomatons religieux : on pose devant les lieux saints... consolation !
Bam en chantier
18/11/09 17:21
Bam, sommes revenus dans ce site qui fut grandiose, la
plus grande cité en adobe mais le tremblement de terre
du 27 décembre 2003 lui fut fatal.
Immense chantier en cours, la ruelle principale a retrouvé son pavement et une partie des façades se relève, les murailles sont en phase de reconstruction.
La production de briques à l’ancienne se fait sur place. Les structures intégrent soit des cordages soit des troncs de palmiers, les seuls sortis indemnes du tremblement de terre. La ville est « entre deux » : bâtiments et trottoirs neufs contre maisons effondrées et grands trous béants.
Immense chantier en cours, la ruelle principale a retrouvé son pavement et une partie des façades se relève, les murailles sont en phase de reconstruction.
La production de briques à l’ancienne se fait sur place. Les structures intégrent soit des cordages soit des troncs de palmiers, les seuls sortis indemnes du tremblement de terre. La ville est « entre deux » : bâtiments et trottoirs neufs contre maisons effondrées et grands trous béants.
Kerman
18/11/09 17:21
Une ville animée avec quelques joyaux au coeur de la
capitale de la pistache. La sobre mosquée Jameh
(Vendredi) avec ses mosaïques de faïence, le bazar
propre et aéré de plusieurs cours et caravansérails, un
ancien bain reconverti en musée ethnographique. Nous
retrouvons l’hôtel où nous avions dormi il y a 6
ans, mais cette fois ci ce sera en arrière dans la
grande cour. Avant dernière étape avant le Pakistan.
Mahan juste 30 km au sud de Kerman, un mausolée, encore ! avec des tourelles ravissantes dans lesquelles on peut grimper, impossible pour obèses, regardez bien si vous apercevez un mollah Jaco, heureusement il n’a pas chanté !
et une oeuvre d’art qui a mobilisé 6 femmes durant plusieurs années.
Mahan juste 30 km au sud de Kerman, un mausolée, encore ! avec des tourelles ravissantes dans lesquelles on peut grimper, impossible pour obèses, regardez bien si vous apercevez un mollah Jaco, heureusement il n’a pas chanté !
et une oeuvre d’art qui a mobilisé 6 femmes durant plusieurs années.
Les petites routes
18/11/09 17:20
Amateurs des petites routes, nous choisissons de relier
Persepolis à Neiriz le long d’un lac
salé bien sec !
quelques panneaux rappelant la mémoire des soldats morts durant la si longue et inutile guerre Iran/Iraq
Montagnes désertiques, piste de qualité, bivouac en pleine nature... on aime !
quelques panneaux rappelant la mémoire des soldats morts durant la si longue et inutile guerre Iran/Iraq
Montagnes désertiques, piste de qualité, bivouac en pleine nature... on aime !