09-Cape york
12juin2012
Two to the Top on the Tip… pointe Nord du cape York.
Nous avons aimé retrouver de vastes espaces de nature, des pistes aux couleurs chaudes, des bivouacs de rêve, des jalons d'histoire parfois ancienne… à la découverte du Cape York. The Tip, comme les Australien l'appellent, c'est l'extrémité nord de l'Australie, le bout du bout du Cape York, the Top, 10 degrés en dessous de l'Equateur. Nous attendions que la météo s'améliore car en saison humide les pistes sont inaccessibles ou fermées. Chance, les travaux de remise en état des pistes s'achèvent : les pistes sont excellentes. Dans quelques semaines ce sera de la "tôle ondulée", bien plus éprouvante pour les passagers et les véhicules. Croiser un véhicule ou un camion, la poussière en cadeau, parfois un caillou dans le pare-brise. Deux impacts à réparer en 48h ! Jacques est un pro du "kit pare-brise" !
Passé Cairns, la route longe la côte vers Port Douglas puis vers le Cape Tribulation et Cooktown, lieu où le capitaine Cook serait arrivé le 17 juin 1770 avec l'Endeavour, son navire sévèrement endommagé par la grande barrière de corail. C'est la base de la Péninsule du Cape York.
Les plages du Cape Tribulations, celles du capitaine Cook, mais bien d'autres vaisseaux ont échoués ici. Passages de rivière dans un contexte brumeux, ici un champ de thé, on devine une coupe mécanisée avec une telle surface.
Une superbe chute d'eau à Wuja Wuja (ou Broomfields) et une nature évocatrice.
L'aventure 4x4 se corse un peu plus loin, au delà de Laura : pistes, passages de rivières, essence plus rare (et plus chère), pas d'habitations. Il faudra encore près de 280 km pour rejoindre la mythique OTT, "old telegraph track". Cette piste a été tracée en 1860 depuis Moreton en ligne droite jusqu'au nord. Il s'agissait de relier la pointe du pays par un système de communication moderne : le télégraphe. Étapes historiques : le Den's Lion Café, les Road Houses servant de relais tous les 150 km. Le lion et sa crinière en peau de mouton !
Certaines Road Houses ont plus de 100 ans, l'histoire des inondations est parfois mémorisée comme à Moreton : 14 mètres d'inondation en 2003, la pancarte est clouée dans le haut de l'arbre (à gauche).
Un des rescapés de la ligne télégraphique
L'accès au nord a été facilité, et cela depuis plusieurs années par deux contournements de cette piste difficile du fait de nombreux passages de rivière très escarpés. Nous utiliserons le contournement. A Bramwell, Jim, patron de la Road House alerte les candidats à l'OTT car une fois engagé, pas possible de faire demi tour et les "dépannages" coûtent une fortune. C'est le début de la OTT, Jim explique les risques. Il montre les photos des passages complexes comme le Gunshot (coup de fusil), descente raide dans un fond boueux et remontée aussi raide en face… si on y arrive ! Pgaz est un peu plus large que la majorité des pick up qui s'y engagent et plus lourd. La piste est étroite, volontairement pas entretenue depuis 1962. Pgaz passe son tour. Photos du livre de Jim à Bramwell, juste pour se faire une idée ! A gauche, départ pour la OTT, dans 5 km, le premier passage de rivière, à droite le "by-pass" (contournement) bien plus accessible. Petit pincement de coeur, cela nous aurait bigrement tenté, mais le niveau de risque estimé est trop élevé, on aura quelques autres passages de rivière à franchir.
S'engager nécessite d'être à plusieurs, équipés de treuils et sangles, conscients des aléas météo. Nous suivrons une petite section de la OTT entre les deux contournements puis dans l'accès à deux belles chutes d'eau du Parc National Jardine : Eliott et Bats. Passage de rivière : cela semble lisse et plouf deux trous successifs avant de remonter en face.
2000km de piste, le rouge, le jaune, le blanc parfois se succèdent. Voici une sélection colorée pour donner une impression globale. La dernière photo nous a surpris : devinez-vous pourquoi ? réponse à la fin.
La surprise ? Un point de vue à l'horizon après plusieurs jours durant lesquels le champ de vision ne dépasse pas les arbres sur les côtés de la piste. Cela nous a enchanté !!! La piste, ce sont aussi des passages plus chaotiques ou des animaux aperçus en passant. Voici un bout (facile) de la OTT et d'autres petites pistes.
….Vous avez pu vous faire une petite idée de deux semaines de pistes au Cape York. Avec des pauses comme celle des chutes Eliott et Bats, une baignade délicieuse ! Pas de crocodiles.
A la pointe du Cape York, nous profitons d'une bonne adresse de voyageurs, merci à Susi et Serge : le site de Punsang est accueillant. La patronne y habite toute l'année, parfois totalement isolée durant la saison des pluies. C'est l'habitat le plus excentré de la Péninsule.
Juste avant le Tip, la piste traverse une forêt pluviale : arbres immenses, il fait sombre, les gouttes arrosent le sol, la piste devient glissante. Les rayons de soleil n'atteignent pas le sol. Il fait frais.
À l'ouest, une plage abritée, à l'est du cape York, des falaises font face au vent.
Tout au bout, une pointe qui ouvre sur une série d'îlots. Certaines îles sont habitées, Thursday Island par exemple. Le chapelet d'îles déclarées australiennes va jusqu'à la Papouasie Nouvelle Guinée, soit moins de 150 km.
Cape York, ce sont quelques communautés aborigènes Injinoo à Bamaga, Seisa, une fois passée la rivière Jardine par son ferry de 2 minutes au coût de 88 dollars !!! (incluant l'entrée dans le Parc National Jardine et le camping dans cette partie du NPA (Northern Peninsula Territory).
Ces villages vivent au rythme de la desserte hebdomadaire du bateau venant de Cairns en 3 jours. De belles maisons, pas de taudis, les communautés ont des ressources significatives tirées de leurs terres, surtout en espace minier. Difficile d'établir des contacts. On croise des aborigènes au centre commercial, guère plus. Hopeval, un village communautaire, nous sommes contents d'y aller spécialement. Tout est fermé, la pompe à essence, la Poste, le centre commercial. Je questionne et on me répond qu'il y a des funérailles. Bon, voici le rassemblement avant la cérémonie. Plus tard nous apprenons que la Communauté Aborigène remet 500 dollars à chaque participant pour venir assister aux funérailles, temps fort des rencontres familiales élargies. L'autre grande occasion : le festival bi annuel… durant les années impaires ! Avis !
Cape York, exploitation industrielle de la bauxite à Weipa. Voir détail dans 05-Mines
Weipa, 4000 km2, la plus grande mine de bauxite au monde. La bauxite, une histoire de "pisolite", ce gravillon rouge entrant dans la fabrication de l'aluminiun. On le trouve juste sous la terre arable.
Exploitation de surface, la bauxite est accessible juste sous la couche de terre arable, donc pas de grand trou mais une série d'engins de chantier pour racler la surface, extraire la couche minérale et refermer la zone ainsi "scalpée" avec la terre végétale initiale. Mais combien faut-il d'années pour que tout repousse et que les animaux reviennent ??
Trois types d'engins : bulldozers, transporteurs à bascule et collecteurs de minerai. Toutes les 12h, les engins passent au garage pour dépoussiérage, graissages et nettoyages divers.
La visite de la mine est un ballet d'engins dans une poussière rouge !
Entrée dans une zone de travail : remplissage, évacuation, remise en terre arable.
La terre reprend son rythme et la bauxite est acheminée au port.
La bauxite sera lavée puis chargée en cargos par deux longs couloirs se déversant dans les soutes. Une large partie est expédiée en Chine. Lavage et chargement.
Pas de touristes dans cette partie d'Australie. Les agences de location de voiture excluent des contrats certaines zones exclusivement de piste pour ménager leur parc automobile. Par ailleurs, ici, c'est le bout du monde, il faut du temps pour s'y rendre et la saison restreint le choix du moment propice. Nous rencontrons donc des australiens et cela est fort sympathique. Voici : Julie, Sandrine, Ron et sa famille, Sophie et Robyn, Lyn et Lance…
Julie, professeur à la retraite engagée dans les volontaires qui viennent faire la classe dans les contrées isolées. Elle reste 4 mois au Cape York et va de station en station selon les besoins des enseignements. Elle voyage avec sa caravane. Elle trouve Pgaz bien pratique car compact et tout terrain. Nous faisons sa connaissance lors d'une pause café… elle avait aussi sa pause et tricotait pour l'un de ses 10 petits enfants !
Bonjour Sandrine à Bramwell Road house. Elle n'en revient pas : un véhicule français qui vient à la pompe !!! Elle aime son séjour australien et économise pour voyager avant de rentrer. Ses études d'espagnol ne l'ont pas vraiment préparée à parler… l'australien. Plus de problèmes maintenant. Comme son prénom n'a pas d'équivalent ici, elle est devenue "Suny", ensoleillée, cela lui va bien, elle a un si beau sourire ! Voici, Ron...
Nous intriguons plus d'un Australien : "vous êtes sur le mauvais côté", combien de fois des conducteurs nous interpellent en riant ! Ron viendra discuter avec nous en passant sur son quad. Je ne résiste pas l'emprunter en pensant à Casimir, bientôt 4 ans, fasciné par ces engins. Voici une photo "spécial Casimir".
Merci Ron, avec qui nous avons partagé un sympathique souper familial à Punsang. Reportage sur un moment familial autour de Pgaz. Ron et son fils Marc travaillent dans les engins de travaux publiques. La conduite à gauche les amuse beaucoup. Ron viendra au volant, son gendre Kevin aussi. Sheila, la fille de Ron prend des photos, les trois enfants tournent autour et les deux amoureux Marc et Bianca prennent la pose. Ils sont "engaged" = fiancés. Quelques photos d'une famille sympathique du Queensland intérieur, ils vivent à Longreach. Ils sont venus à Punsang passer une semaine en famille, avec leurs deux enfants et petits enfants, un mini village !
Punsang, une belle localisation à quelques km du Tip. Camping sous les arbres en bord de mer au calme. Une adresse de Susi et Serge. Merci à vous deux, on fait suivre les bons coins ! Cette année la patronne n'a pas embauché de backpackers étrangers, elle a embauché des jeunes locaux et compte bien réussir la saison ensemble. Bravo.
Dans l'arbre, en haut, immobile la journée durant, nous apercevons une chouette, puis deux autres (moins visibles). Avec un peu d'attention, on distingue le poitrail, la tête face au soleil, son oeil mi clos et son bec relevé. Ici elle s'appelle la "chouette à la bouche de grenouille".
Plus bas, sur une autre branche, deux silhouettes, collées l'une sur l'autre.
A t-elle vraiment une bouche de grenouille (photo prise sur une carte postale) ?
Lyn et Lance, près de Laura. L'observation d'un kookabari bleu, oiseau pêcheur en action nous
rapproche et la discussion s'engage agréablement.
Voici, le fameux kookabara bleu, au mieux du contre jour de cette fin d'après midi.
Sophie avec Robyn, venus pour le concours de pêche à Weipa, bonne chance !
Nous avons aimé retrouver de vastes espaces de nature, des pistes aux couleurs chaudes, des bivouacs de rêve, des jalons d'histoire parfois ancienne… à la découverte du Cape York. The Tip, comme les Australien l'appellent, c'est l'extrémité nord de l'Australie, le bout du bout du Cape York, the Top, 10 degrés en dessous de l'Equateur. Nous attendions que la météo s'améliore car en saison humide les pistes sont inaccessibles ou fermées. Chance, les travaux de remise en état des pistes s'achèvent : les pistes sont excellentes. Dans quelques semaines ce sera de la "tôle ondulée", bien plus éprouvante pour les passagers et les véhicules. Croiser un véhicule ou un camion, la poussière en cadeau, parfois un caillou dans le pare-brise. Deux impacts à réparer en 48h ! Jacques est un pro du "kit pare-brise" !
Passé Cairns, la route longe la côte vers Port Douglas puis vers le Cape Tribulation et Cooktown, lieu où le capitaine Cook serait arrivé le 17 juin 1770 avec l'Endeavour, son navire sévèrement endommagé par la grande barrière de corail. C'est la base de la Péninsule du Cape York.
Les plages du Cape Tribulations, celles du capitaine Cook, mais bien d'autres vaisseaux ont échoués ici. Passages de rivière dans un contexte brumeux, ici un champ de thé, on devine une coupe mécanisée avec une telle surface.
Une superbe chute d'eau à Wuja Wuja (ou Broomfields) et une nature évocatrice.
L'aventure 4x4 se corse un peu plus loin, au delà de Laura : pistes, passages de rivières, essence plus rare (et plus chère), pas d'habitations. Il faudra encore près de 280 km pour rejoindre la mythique OTT, "old telegraph track". Cette piste a été tracée en 1860 depuis Moreton en ligne droite jusqu'au nord. Il s'agissait de relier la pointe du pays par un système de communication moderne : le télégraphe. Étapes historiques : le Den's Lion Café, les Road Houses servant de relais tous les 150 km. Le lion et sa crinière en peau de mouton !
Certaines Road Houses ont plus de 100 ans, l'histoire des inondations est parfois mémorisée comme à Moreton : 14 mètres d'inondation en 2003, la pancarte est clouée dans le haut de l'arbre (à gauche).
Un des rescapés de la ligne télégraphique
L'accès au nord a été facilité, et cela depuis plusieurs années par deux contournements de cette piste difficile du fait de nombreux passages de rivière très escarpés. Nous utiliserons le contournement. A Bramwell, Jim, patron de la Road House alerte les candidats à l'OTT car une fois engagé, pas possible de faire demi tour et les "dépannages" coûtent une fortune. C'est le début de la OTT, Jim explique les risques. Il montre les photos des passages complexes comme le Gunshot (coup de fusil), descente raide dans un fond boueux et remontée aussi raide en face… si on y arrive ! Pgaz est un peu plus large que la majorité des pick up qui s'y engagent et plus lourd. La piste est étroite, volontairement pas entretenue depuis 1962. Pgaz passe son tour. Photos du livre de Jim à Bramwell, juste pour se faire une idée ! A gauche, départ pour la OTT, dans 5 km, le premier passage de rivière, à droite le "by-pass" (contournement) bien plus accessible. Petit pincement de coeur, cela nous aurait bigrement tenté, mais le niveau de risque estimé est trop élevé, on aura quelques autres passages de rivière à franchir.
S'engager nécessite d'être à plusieurs, équipés de treuils et sangles, conscients des aléas météo. Nous suivrons une petite section de la OTT entre les deux contournements puis dans l'accès à deux belles chutes d'eau du Parc National Jardine : Eliott et Bats. Passage de rivière : cela semble lisse et plouf deux trous successifs avant de remonter en face.
2000km de piste, le rouge, le jaune, le blanc parfois se succèdent. Voici une sélection colorée pour donner une impression globale. La dernière photo nous a surpris : devinez-vous pourquoi ? réponse à la fin.
La surprise ? Un point de vue à l'horizon après plusieurs jours durant lesquels le champ de vision ne dépasse pas les arbres sur les côtés de la piste. Cela nous a enchanté !!! La piste, ce sont aussi des passages plus chaotiques ou des animaux aperçus en passant. Voici un bout (facile) de la OTT et d'autres petites pistes.
….Vous avez pu vous faire une petite idée de deux semaines de pistes au Cape York. Avec des pauses comme celle des chutes Eliott et Bats, une baignade délicieuse ! Pas de crocodiles.
A la pointe du Cape York, nous profitons d'une bonne adresse de voyageurs, merci à Susi et Serge : le site de Punsang est accueillant. La patronne y habite toute l'année, parfois totalement isolée durant la saison des pluies. C'est l'habitat le plus excentré de la Péninsule.
Juste avant le Tip, la piste traverse une forêt pluviale : arbres immenses, il fait sombre, les gouttes arrosent le sol, la piste devient glissante. Les rayons de soleil n'atteignent pas le sol. Il fait frais.
À l'ouest, une plage abritée, à l'est du cape York, des falaises font face au vent.
Tout au bout, une pointe qui ouvre sur une série d'îlots. Certaines îles sont habitées, Thursday Island par exemple. Le chapelet d'îles déclarées australiennes va jusqu'à la Papouasie Nouvelle Guinée, soit moins de 150 km.
Cape York, ce sont quelques communautés aborigènes Injinoo à Bamaga, Seisa, une fois passée la rivière Jardine par son ferry de 2 minutes au coût de 88 dollars !!! (incluant l'entrée dans le Parc National Jardine et le camping dans cette partie du NPA (Northern Peninsula Territory).
Ces villages vivent au rythme de la desserte hebdomadaire du bateau venant de Cairns en 3 jours. De belles maisons, pas de taudis, les communautés ont des ressources significatives tirées de leurs terres, surtout en espace minier. Difficile d'établir des contacts. On croise des aborigènes au centre commercial, guère plus. Hopeval, un village communautaire, nous sommes contents d'y aller spécialement. Tout est fermé, la pompe à essence, la Poste, le centre commercial. Je questionne et on me répond qu'il y a des funérailles. Bon, voici le rassemblement avant la cérémonie. Plus tard nous apprenons que la Communauté Aborigène remet 500 dollars à chaque participant pour venir assister aux funérailles, temps fort des rencontres familiales élargies. L'autre grande occasion : le festival bi annuel… durant les années impaires ! Avis !
Cape York, exploitation industrielle de la bauxite à Weipa. Voir détail dans 05-Mines
Weipa, 4000 km2, la plus grande mine de bauxite au monde. La bauxite, une histoire de "pisolite", ce gravillon rouge entrant dans la fabrication de l'aluminiun. On le trouve juste sous la terre arable.
Exploitation de surface, la bauxite est accessible juste sous la couche de terre arable, donc pas de grand trou mais une série d'engins de chantier pour racler la surface, extraire la couche minérale et refermer la zone ainsi "scalpée" avec la terre végétale initiale. Mais combien faut-il d'années pour que tout repousse et que les animaux reviennent ??
Trois types d'engins : bulldozers, transporteurs à bascule et collecteurs de minerai. Toutes les 12h, les engins passent au garage pour dépoussiérage, graissages et nettoyages divers.
La visite de la mine est un ballet d'engins dans une poussière rouge !
Entrée dans une zone de travail : remplissage, évacuation, remise en terre arable.
La terre reprend son rythme et la bauxite est acheminée au port.
La bauxite sera lavée puis chargée en cargos par deux longs couloirs se déversant dans les soutes. Une large partie est expédiée en Chine. Lavage et chargement.
Pas de touristes dans cette partie d'Australie. Les agences de location de voiture excluent des contrats certaines zones exclusivement de piste pour ménager leur parc automobile. Par ailleurs, ici, c'est le bout du monde, il faut du temps pour s'y rendre et la saison restreint le choix du moment propice. Nous rencontrons donc des australiens et cela est fort sympathique. Voici : Julie, Sandrine, Ron et sa famille, Sophie et Robyn, Lyn et Lance…
Julie, professeur à la retraite engagée dans les volontaires qui viennent faire la classe dans les contrées isolées. Elle reste 4 mois au Cape York et va de station en station selon les besoins des enseignements. Elle voyage avec sa caravane. Elle trouve Pgaz bien pratique car compact et tout terrain. Nous faisons sa connaissance lors d'une pause café… elle avait aussi sa pause et tricotait pour l'un de ses 10 petits enfants !
Bonjour Sandrine à Bramwell Road house. Elle n'en revient pas : un véhicule français qui vient à la pompe !!! Elle aime son séjour australien et économise pour voyager avant de rentrer. Ses études d'espagnol ne l'ont pas vraiment préparée à parler… l'australien. Plus de problèmes maintenant. Comme son prénom n'a pas d'équivalent ici, elle est devenue "Suny", ensoleillée, cela lui va bien, elle a un si beau sourire ! Voici, Ron...
Nous intriguons plus d'un Australien : "vous êtes sur le mauvais côté", combien de fois des conducteurs nous interpellent en riant ! Ron viendra discuter avec nous en passant sur son quad. Je ne résiste pas l'emprunter en pensant à Casimir, bientôt 4 ans, fasciné par ces engins. Voici une photo "spécial Casimir".
Merci Ron, avec qui nous avons partagé un sympathique souper familial à Punsang. Reportage sur un moment familial autour de Pgaz. Ron et son fils Marc travaillent dans les engins de travaux publiques. La conduite à gauche les amuse beaucoup. Ron viendra au volant, son gendre Kevin aussi. Sheila, la fille de Ron prend des photos, les trois enfants tournent autour et les deux amoureux Marc et Bianca prennent la pose. Ils sont "engaged" = fiancés. Quelques photos d'une famille sympathique du Queensland intérieur, ils vivent à Longreach. Ils sont venus à Punsang passer une semaine en famille, avec leurs deux enfants et petits enfants, un mini village !
Punsang, une belle localisation à quelques km du Tip. Camping sous les arbres en bord de mer au calme. Une adresse de Susi et Serge. Merci à vous deux, on fait suivre les bons coins ! Cette année la patronne n'a pas embauché de backpackers étrangers, elle a embauché des jeunes locaux et compte bien réussir la saison ensemble. Bravo.
Dans l'arbre, en haut, immobile la journée durant, nous apercevons une chouette, puis deux autres (moins visibles). Avec un peu d'attention, on distingue le poitrail, la tête face au soleil, son oeil mi clos et son bec relevé. Ici elle s'appelle la "chouette à la bouche de grenouille".
Plus bas, sur une autre branche, deux silhouettes, collées l'une sur l'autre.
A t-elle vraiment une bouche de grenouille (photo prise sur une carte postale) ?
Lyn et Lance, près de Laura. L'observation d'un kookabari bleu, oiseau pêcheur en action nous
rapproche et la discussion s'engage agréablement.
Voici, le fameux kookabara bleu, au mieux du contre jour de cette fin d'après midi.
Sophie avec Robyn, venus pour le concours de pêche à Weipa, bonne chance !