01-Sydney
28avr.2012
Sydney, 4,5 millions d'habitants sur les 10 millions d'habitants de l'Etat du NSW (New South Wales) et les 22 millions d'Australiens. Une grosse concentration humaine, encore bien "verte" tant la mer et les parcs sont présents dans cette ville phare. Vus du ciel, les rouleaux de nuage annoncent un temps gris sur Sydney. Puis on distingue l'Opéra entre les arches du pont et les gratte-ciels. J'arrive à Sydney le 16 avril.
Plus tard, à pied au centre ville… comme ailleurs, des gratte-ciels, c'est l'automne.
Un Aborigène va ajuster son micro caché dans le serpent en plastique lové à ses pieds. Le didgeeridoo porte loin ses tonalités. Musique envoutante.
Coin hyper touristique, au port, à deux pas du Sydney Opera House. Entre les arbres…
À gauche le pont en fer, à droite l'Opéra, coquillages ouverts dans une vasque géante ?
On peut aller au sommet du pont. Silhouettes fantomatiques !
Un Opéra photogénique de tous les côtés.
Les coques sont en béton, impression de carrelage, en fait du béton strié et verni.
Intérieur en bois, vastes ouvertures lumineuses, et lavabos ondulants !
Tour à Manly, célèbre pour sa plage. 2 life-guards assis sur les marches surveillent… la mouette ?
Arrivée à Manly, 30 minutes de trajet depuis Sydney.
On croise des kayaks, des bateaux à moteurs, des voiliers ainsi que des hydravions
Retour en ville, plusieurs parcs, la résidence du Gouvernement, en direction du Musée.
Des fruits exotiques dans les arbres ???
Observons de plus près ces boules rousses : la chauve souris déploie ses ailes.
Placides et tout à fait communs ici, les longs becs fouinent la terre humide. Arbres en plastique.
Sommes à la veille d'une fête nationale, l'ANZAC day, le 25 avril (*). Journée dédiée aux anciens combattant australiens qui sont morts en Turquie, en France, en Corée, en Papouasie, en Afghanistan ou sur le territoire national sous les assauts japonais lors de la seconde guerre mondiale. On astique les statues devant l'Hôtel de ville. (*) ANZAC : Australian and New Zeland Army Corps. Jean Louis nous en parlera. Voir ci-après.
Une rencontre exceptionnelle, lorsque les amis d'amis vous accueillent !
Il y a 40 ans, Jean Louis et Hélène ont choisi d'émigrer en Australie. Ils ne connaissaient pas un mot d'anglais. Jean Louis a travaillé dans la photo toute sa vie. Ils sont maintenant installés dans la grande banlieue de Sydney, leurs deux filles ne sont pas très loin.
Une maison avec une véritable jungle en arrière. Les grenouilles coassent et pondent. Les moustiques sévissent autour du gazebo. Jean Louis sait travailler le bois : agrandir une maison, poser un escalier, construire des tables à partir d'imposants madriers… rien lui résiste, une énergie d'enfer ! Leur histoire est un vrai roman. Et s'ils se mettaient au travail d'écriture ? Leur histoire familiale traverse les continents.
L'Ukraine et la Brie du côté des parents de Jean Louis, la Pologne et les USA du côté des parents d'Hélène. De ces rencontres improbables mais tellement fortes ! Leurs parents respectifs sont venus ici, ont pu séjourner et goûter le quotidien australien.
Jean Louis raconte comment son père, lors de son premier voyage en 1972, en transit à Francfort faisait remarquer à son fils que c'était "bourré de soldats allemands, ici". Lui qui s'était évadé pendant la guerre pour rejoindre sa terre de Brie, près de Vaux le Vicomte. Il n'avait pas conscience des mesures de sécurité renforcées dans les aéroports au moment des jeux Olympiques de Munich. "Mais papa, la guerre est finie !" lui avait répondu son fils. Son père était né en Ukraine d'un ancien cosaque mort au combat.
Hélène avait une mère Polonaise qui avait été placée dans une ferme par les Allemands. Plus tard, à la Libération, ses parents se sont rencontrés dans un camp américain. Sa mère est venue vivre avec eux en Australie et y est décédée. Quelques photos témoignent de leur présence. Et les souvenirs abondent… écrivez-les, chers amis !
Jean Louis, un ancien de la Marine, a combattu en Algérie, en Tunisie. Il fait partie d'une association très solidaire des 30 anciens combattants français résidant à Sydney. Leur vécu de soldats engagés au front est apprécié des ANZAC qui les font défiler avec eux le 25 avril. Mémoire et solidarité. Quelques photos souvenirs. Merci à vous deux et aux amis communs, Sylvie et Jacques en région parisienne.
Plus tard, à pied au centre ville… comme ailleurs, des gratte-ciels, c'est l'automne.
Un Aborigène va ajuster son micro caché dans le serpent en plastique lové à ses pieds. Le didgeeridoo porte loin ses tonalités. Musique envoutante.
Coin hyper touristique, au port, à deux pas du Sydney Opera House. Entre les arbres…
À gauche le pont en fer, à droite l'Opéra, coquillages ouverts dans une vasque géante ?
On peut aller au sommet du pont. Silhouettes fantomatiques !
Un Opéra photogénique de tous les côtés.
Les coques sont en béton, impression de carrelage, en fait du béton strié et verni.
Intérieur en bois, vastes ouvertures lumineuses, et lavabos ondulants !
Tour à Manly, célèbre pour sa plage. 2 life-guards assis sur les marches surveillent… la mouette ?
Arrivée à Manly, 30 minutes de trajet depuis Sydney.
On croise des kayaks, des bateaux à moteurs, des voiliers ainsi que des hydravions
Retour en ville, plusieurs parcs, la résidence du Gouvernement, en direction du Musée.
Des fruits exotiques dans les arbres ???
Observons de plus près ces boules rousses : la chauve souris déploie ses ailes.
Placides et tout à fait communs ici, les longs becs fouinent la terre humide. Arbres en plastique.
Sommes à la veille d'une fête nationale, l'ANZAC day, le 25 avril (*). Journée dédiée aux anciens combattant australiens qui sont morts en Turquie, en France, en Corée, en Papouasie, en Afghanistan ou sur le territoire national sous les assauts japonais lors de la seconde guerre mondiale. On astique les statues devant l'Hôtel de ville. (*) ANZAC : Australian and New Zeland Army Corps. Jean Louis nous en parlera. Voir ci-après.
Une rencontre exceptionnelle, lorsque les amis d'amis vous accueillent !
Il y a 40 ans, Jean Louis et Hélène ont choisi d'émigrer en Australie. Ils ne connaissaient pas un mot d'anglais. Jean Louis a travaillé dans la photo toute sa vie. Ils sont maintenant installés dans la grande banlieue de Sydney, leurs deux filles ne sont pas très loin.
Une maison avec une véritable jungle en arrière. Les grenouilles coassent et pondent. Les moustiques sévissent autour du gazebo. Jean Louis sait travailler le bois : agrandir une maison, poser un escalier, construire des tables à partir d'imposants madriers… rien lui résiste, une énergie d'enfer ! Leur histoire est un vrai roman. Et s'ils se mettaient au travail d'écriture ? Leur histoire familiale traverse les continents.
L'Ukraine et la Brie du côté des parents de Jean Louis, la Pologne et les USA du côté des parents d'Hélène. De ces rencontres improbables mais tellement fortes ! Leurs parents respectifs sont venus ici, ont pu séjourner et goûter le quotidien australien.
Jean Louis raconte comment son père, lors de son premier voyage en 1972, en transit à Francfort faisait remarquer à son fils que c'était "bourré de soldats allemands, ici". Lui qui s'était évadé pendant la guerre pour rejoindre sa terre de Brie, près de Vaux le Vicomte. Il n'avait pas conscience des mesures de sécurité renforcées dans les aéroports au moment des jeux Olympiques de Munich. "Mais papa, la guerre est finie !" lui avait répondu son fils. Son père était né en Ukraine d'un ancien cosaque mort au combat.
Hélène avait une mère Polonaise qui avait été placée dans une ferme par les Allemands. Plus tard, à la Libération, ses parents se sont rencontrés dans un camp américain. Sa mère est venue vivre avec eux en Australie et y est décédée. Quelques photos témoignent de leur présence. Et les souvenirs abondent… écrivez-les, chers amis !
Jean Louis, un ancien de la Marine, a combattu en Algérie, en Tunisie. Il fait partie d'une association très solidaire des 30 anciens combattants français résidant à Sydney. Leur vécu de soldats engagés au front est apprécié des ANZAC qui les font défiler avec eux le 25 avril. Mémoire et solidarité. Quelques photos souvenirs. Merci à vous deux et aux amis communs, Sylvie et Jacques en région parisienne.