Au pied des Himalayas, la Mahendra hightway trace son chemin au milieu du Terail d'ouest en est du pays. Entrés au Népal, fin mars par Mahendranagar, nous le quittons, fin septembre à l'autre extrémité par Kakharbitta. La route, excellente, coupe de nombreux cours d'eau descendant des montagnes. Surprise, en cette fin de mousson, de nombreux lits sont à sec, seuls quelques grandes rivières charrient leurs eaux café au lait. Pourquoi ??





Croisements à touche-touche de camions colorés, de bus arrêtés pour un bon moment !


Autre surprise, la mousson n'est pas encore terminée : pluies quotidiennes, villages inondés, le parapluie assure les deux usages, pluie/soleil.

Le Terail longtemps considéré comme un sous-pays aux marécages insalubres et aux terres inhospitalières se développe en grenier à riz, élevage et réserves animalières (parcs de Bardia et Chiwan en particulier). C'est aussi le berceau du bouddhisme avec Lumbini, lieu de naissance de Gautama Bouddha. L'habitat est varié : maisons en torchis, cabanes sur pilotis, demeures en briques ou ciment... Les forêts sont encore très présentes, les gros troncs sont des ressources appréciables.

Peu de mécanisation, les buffles et les boeufs blancs servent aux gros travaux, ils apprécient les bains quotidiens dans les mares verdâtres. On étale sur la route les récoltes à sécher ou battre... les roues des véhicules servent de piétinement. Des joncs sont extraits des marécages, coupés, retrempés, exposés au soleil sur la chaussée puis tressés en futurs cordages. Tout sert, tout est utilisé, transformé, intégré aux matériaux et outils de la vie locale ou exporté vers les villes.

Retour à Katmandou, retour en terre un peu connue ! Patan et le quartier historique est peu animé, les touristes arriveront bientôt. Nous retrouvons Ingrid et Christophe : le site d'Azimut Népal est presque prêt (voir Liens). Un concert aux Délices de France. Le retrait du nouveau passeport de Jacques à l'Ambassade de France. Un contrôle médical à la Civic Clinic. Quelques jours passés au Summit Hôtel le temps de retrouver Pgaz dans le jardin d'Olivier et Heather. Olivier est en mission au Ghana, nous ne pourrons pas le saluer. Mais Pgaz est bien là, intact : pas une trace de moisissure, pas de serrures rouillées, pas de bois gonflé... nous sommes très heureux de retrouver Pgaz en si bon état. Remise en route des panneaux solaires, remplissage des réservoirs et démarrage au quart de tour ! Moment d'intense plaisir : tout va bien ! La route reprend en direction du Terail. Nous avions fait une tentative vers Pokhara mais la route coupée nous avait forcé à rebrousser chemin, soit 160 km pour rien. Dommage, nous aurions eu bien du plaisir à revoir Raju et sa famille ainsi que Markus revenu du Laddak.




Dur métier de blanchisseurs, avec un temps si humide !

Au Nangloo, côté messieurs, Christophe et Jacques, Ingrid et Elisabeth sont dans l'ombre...

Pgaz sous son bougainvilliers, une fois toiletté.

Sortie de Katmandou, avez vous souvent vu une telle couleur verte ?