Caroline Riegel, une merveilleuse rencontre
samedi/janvier/2010
Nous roulons sur la KKH, la Karakorum hightway, une
voiture nous dépasse et s'arrête, toc toc à la
portière, "vous venez de Rhône Alpes" ? le plaisir d'un
rapide échange, la jeune femme qui nous aborde
travaille sur un projet de barrage, "si vous passez par
Lahore, vous pouvez m'appeler !" La semaine suivante
nous la retrouverons, le temps pour elle de s'évader de
la vie d'expatrié : 8 heures du matin la voiture vient
chercher les ingénieurs, journée de travail jusqu'au
soir, retour dans cette grande villa, Raju a préparé le
repas, mini soirée, dodo et on recommence. C'est la vie
de Caroline-ingénieur, mais nous découvrons peu à peu
Caroline-exploratrice qui s'engage à pied, deux ans en
solo du lac Baikal jusqu'au Mekong, traverse le désert
de Gobi... Elle construit des barrages mais elle fait
aussi tomber des barrières par son ouverture, sa
délicatesse, son immense respect de la personne. Parler
la langue du coin, ici l'urdu, aller vers l'autre sans
apriori, chercher à mieux connaître et comprendre, se
rendre disponible, goûter les moments d'échange... nous
nous sentons si bien avec elle !
Elle rentre tout droit dans notre coeur, présence lumineuse, si forte et si simple en même temps. On apercevra, sur la table, un de ses récits de voyage. Pour en savoir plus : http://baikal-bangkok.org et plongez dans ses deux récits préfacés par Bernard Ollivier, le marcheur de la route de la soie. Ils sont publiés aux éditions Phébus : Caroline RIEGEL tome 1 Soifs d'Orient, tome 2 Méandres d'Asie. Dès qu'on passera en France nous irons les chercher !
Délicatesse, spontanéité avec beaucoup d'humour : ici dans le fort de Lahore, elle rend au vendeur le plateau qu'il tendait après avoir fait un petit tour à sa place un dimanche après midi ! Bon vent Caroline pour le prochain grand départ qui mûrit passionnément, patience, patience...
Elle rentre tout droit dans notre coeur, présence lumineuse, si forte et si simple en même temps. On apercevra, sur la table, un de ses récits de voyage. Pour en savoir plus : http://baikal-bangkok.org et plongez dans ses deux récits préfacés par Bernard Ollivier, le marcheur de la route de la soie. Ils sont publiés aux éditions Phébus : Caroline RIEGEL tome 1 Soifs d'Orient, tome 2 Méandres d'Asie. Dès qu'on passera en France nous irons les chercher !
Délicatesse, spontanéité avec beaucoup d'humour : ici dans le fort de Lahore, elle rend au vendeur le plateau qu'il tendait après avoir fait un petit tour à sa place un dimanche après midi ! Bon vent Caroline pour le prochain grand départ qui mûrit passionnément, patience, patience...
Karakorum hightway
samedi/janvier/2010
1200 km, la Karakarom hightway est une route mythique
qui longe le fleuve Indus et remonte vers la Chine
donnant accès à Kashgar, le fameux marché de la route
de la soie. Le long du Swat des villages d'hommes, où
sont les femmes ?
20 ans de travaux... qui continuent car les éboulements, le gel-dégel, le trafic des camions nécessitent des soins attentifs. Les chinois sont au rendez vous : ils conduisent les pelleteuses, relèvent les cotes, manient les explosifs. Les pakistanais font le ciment, taillent les pierres à la main, montent les murs en équilibre sur des échelles de bambou, charrient des tonnes de gravats à la cuvette, résultat impressionnant avec si peu d'équipements.
Les travaux préalables au barrage, travail en pleine paroi !
Paysages saisissants, on aperçoit les sommets enneigés, le Pakistan abrite 6 des 8 plus hauts sommets de la planète.
Une pépinière d'arbres fruitiers, ici beaucoup d'abricotiers.
Les écoliers arrivent, l'école est de l'autre côté du fleuve, ils vont prendre la nacelle.
Le fleuve Indus est en contre bas, de frêles passerelles l'enjambent de ci de là. Ailleurs ce sont des nacelles à 4 personnes qui vont permettre de rejoindre le village opposé !
20 ans de travaux... qui continuent car les éboulements, le gel-dégel, le trafic des camions nécessitent des soins attentifs. Les chinois sont au rendez vous : ils conduisent les pelleteuses, relèvent les cotes, manient les explosifs. Les pakistanais font le ciment, taillent les pierres à la main, montent les murs en équilibre sur des échelles de bambou, charrient des tonnes de gravats à la cuvette, résultat impressionnant avec si peu d'équipements.
Les travaux préalables au barrage, travail en pleine paroi !
Paysages saisissants, on aperçoit les sommets enneigés, le Pakistan abrite 6 des 8 plus hauts sommets de la planète.
Une pépinière d'arbres fruitiers, ici beaucoup d'abricotiers.
Les écoliers arrivent, l'école est de l'autre côté du fleuve, ils vont prendre la nacelle.
Le fleuve Indus est en contre bas, de frêles passerelles l'enjambent de ci de là. Ailleurs ce sont des nacelles à 4 personnes qui vont permettre de rejoindre le village opposé !
Les forts Baltit, Altit
samedi/janvier/2010
Karimabad, étape au nord de Gilgitt, loin du Swat, en plein pays Hunza ! Le bonheur des villages tranquilles, des marées d'enfants allant vers les écoles, des femmes rencontrées dans un atelier de menuiserie, des hommes affables expliquant les raccourcis pour rejoindre Altit depuis Baltit... nous rencontrons des musulmans Ismaëliens, l'Agha Khan est leur chef spirituel. Les efforts vont vers l'éducation, la santé, l'agriculture, la plantation d'arbres le long des routes.
On sent le respect de la personne, les femmes ne sont pas réduites à la vie domestique. Osez aller les rencontrer dans le nord du Pakistan. Profitez de quelques trekkings vers le Fairy Meadow par exemple. L'assurance d'un accueil amical, confiant et professionnel avec le guide Ghulam Raikoti, www.raikotsarainangaparbat.com au pied du Nangaparbat.
Paysage de Skardu à Shigar, mosquée en bois à Shigar
Fort de Baltit, juste en face un autre fort : Altit qui domine le fleuve
On ramène du bois, on travaille les bijoux.
Soleil matinal, descente de Baltit, la pente est très forte, ne pas déranger la pause thé !