Monastères des hauts plateaux
lundi/juin/2010
Les monastères des hauts
plateaux : Rombuk, au pied de l'Everest, Tashilompu à
Shigatsé, Phalkhor et le chorten Kumbula à Gyantsé.
Près de la capitale Sera et Drepung puis le Potala et
le temple de Jokhang au coeur du vieux Lhassa, voici la
liste des monastères visités. Quelques vues (permises)
de ces rescapés de la révolution culturelle. Des
pélerins y viennent seuls ou en groupe, à pied ou en
prosternation, à toute heure, moulins à prière et
chapelets en mains. Les moines sur place sont 30,60 ou
80 selon les endroits. Des jeunes, des vieux sous leurs
lourdes capes rouges, souriants pour la plupart.
D'autres moines sont en visite, sacoche en bandoulière
et téléphone portable à portée de main. Le tourisme
religieux va bon train. Il y a parfois des
interdictions totales de prise de vues comme à
l'intérieur du Potala ou du Palais d'Eté. Ailleurs ce
sont des montants à payer parfois franchement excessifs
qui dissuadent le photographe. En revanche une liberté
étonnante au monastère de Sera : nous pouvons assister
au débat contradictoire entre les moines. Ce sera un
des bons moments, passés au Tibet, un moment plein de
vitalité.
Tashilompu, le monastère des moines aux pieds rouges et aux tombes surchargées de pierres précieuses. Les moines portent des bottes rouges avec une semelle en peau de yak. Les villageois portent les mêmes. Peu avant d'arriver à Shigatsé nous avions pu observer un homme en confectionner une paire. Ses outils : une lame tranchante, une grosse aiguille et du fil ! Le voici sur son coussin de travail.
Monastère de Tashilompu à Shigatsé, plusieurs tombes y sont vénérées, en particulier celle du 10ème Panchem Lama décédé sur place en 1989, d'autres restes de tombes saccagées durant la révolution ont été regroupés dans un même mausolée.
Tombe du très vénéré 10ème Panchem Lama. En 1989, venu de Pékin, sa résidence assignée, pour inaugurer la réfection du grand chorten Kumbula dans son monastère d'origine, il meurt peu après ; mort naturelle ou pas, le mystère reste entier.
Dans la ville de Gyantsé, le vieux monastère de Phalkhor date de 1418, il possède un immense hall d'assemblée pour ses 90 moines actuels ; à côté du grand hall, le Kumbula, un chorten géant de 32 m tout à fait original. Commençons par le grand hall au plafond ajouré, une forêt de colonnes rouges, les bancs pour les moines, ici ce sont les bonnets jaunes. Une statuaire haute en couleur, la position des mains indique l'attitude : enseignement, méditation...
Les pèlerins viennent verser de la graisse dans les gros bougeoirs et déposer les khatags, ces écharpes blanches, au pied des statues. D'autres effectuent des dizaines de prosternations en déplaçant le grain de leur chapelet entre chacune d'elles pour les compter. Des chapelles latérales servent de lieu de consultation, sous les masques.
Le Kumbula, fameux chorten géant construit en 1427, il en existe seulement sept autres au monde. On peut grimper jusqu'au sommet par les escaliers intérieurs, soit 8 niveaux et plonger la tête dans les 108 chapelles votives. Vues d'en bas, vues d'en haut et coups d'oeil dans les chapelles jusqu'aux yeux scrutateurs du sommet, en passant par une bouddha femme.
La belle bibliothèque de la chapelle Sakya, en avant du Kumbula.
Tashilompu, le monastère des moines aux pieds rouges et aux tombes surchargées de pierres précieuses. Les moines portent des bottes rouges avec une semelle en peau de yak. Les villageois portent les mêmes. Peu avant d'arriver à Shigatsé nous avions pu observer un homme en confectionner une paire. Ses outils : une lame tranchante, une grosse aiguille et du fil ! Le voici sur son coussin de travail.
Monastère de Tashilompu à Shigatsé, plusieurs tombes y sont vénérées, en particulier celle du 10ème Panchem Lama décédé sur place en 1989, d'autres restes de tombes saccagées durant la révolution ont été regroupés dans un même mausolée.
Tombe du très vénéré 10ème Panchem Lama. En 1989, venu de Pékin, sa résidence assignée, pour inaugurer la réfection du grand chorten Kumbula dans son monastère d'origine, il meurt peu après ; mort naturelle ou pas, le mystère reste entier.
Dans la ville de Gyantsé, le vieux monastère de Phalkhor date de 1418, il possède un immense hall d'assemblée pour ses 90 moines actuels ; à côté du grand hall, le Kumbula, un chorten géant de 32 m tout à fait original. Commençons par le grand hall au plafond ajouré, une forêt de colonnes rouges, les bancs pour les moines, ici ce sont les bonnets jaunes. Une statuaire haute en couleur, la position des mains indique l'attitude : enseignement, méditation...
Les pèlerins viennent verser de la graisse dans les gros bougeoirs et déposer les khatags, ces écharpes blanches, au pied des statues. D'autres effectuent des dizaines de prosternations en déplaçant le grain de leur chapelet entre chacune d'elles pour les compter. Des chapelles latérales servent de lieu de consultation, sous les masques.
Le Kumbula, fameux chorten géant construit en 1427, il en existe seulement sept autres au monde. On peut grimper jusqu'au sommet par les escaliers intérieurs, soit 8 niveaux et plonger la tête dans les 108 chapelles votives. Vues d'en bas, vues d'en haut et coups d'oeil dans les chapelles jusqu'aux yeux scrutateurs du sommet, en passant par une bouddha femme.
La belle bibliothèque de la chapelle Sakya, en avant du Kumbula.