L'Everest, côté chinois
lundi/juin/2010
Non, ce n'est pas encore l'Everest en pleine face ! Nous quittons la route principale pour une bonne piste en direction de l'Everest, régal des yeux avec ces chaînes enneigées. Jacques était allé deux fois au camp de base de l'Everest depuis le Népal, grande était l'envie de venir voir l'autre côté !
Sommes à 5100m, au camp de base de l'Everest.
Arrivés tôt dans l'après midi, nous montons au camp de base, plaisir intense de se dégourdir les jambes dans un tel environnement, une heure trente de marche un peu essoufflante, nous sommes à 5000m. On peut aussi y aller en bus ou à cheval. Le lendemain matin, nous remontons au camp de base une dernière fois, le ciel est limpide. Nous trouvons un inukschuk (*) du nord canadien entre les drapeaux de prière. (*) empilement de pierres symbolisant un homme.
Pas possible d'obtenir des informations sur les expéditions qui grimpent par le versant chinois, nous savons tout juste que le dernier camp de base est à 7700m et... "qu'on ne peut pas le visiter", on s'en doutait !
Côté népalais en revanche, voici quelques chiffres : depuis 1957, 3128 personnes ont grimpé jusqu'au sommet, cette année pour la saison de printemps, 347 (157 népalais et 190 étrangers dont le plus jeune avait 13 ans). Le mois de mai a été chargé : 93 personnes le 17 mai, 132 personnes le 23, 18 personnes le 26 et 24 personnes le 28 mai, dernier jour de la saison. On n'imagine pas de tels chiffres surtout connaissant les montants nécessaires pour financer les équipes, les matériels, les différents permis, les assurances, les cautions etc... Voici la tente d'hébergement du village de toile qui nous loge peu après Rombuk. Lourde ceinture, lourd coquillage. Cette jeune femme l'a enfilé à l'âge de quatorze ans. Elle le portera toute sa vie, son poignet résiste avec de grosses callosités.