Lhassa
lundi/juin/2010
Plusieurs cols à franchir,
le glacier Karola à 5560m, des lacets, encore des
lacets, le superbe lac Yamdrok, le fleuve
Bramapoutre... bientôt Lhassa.
Vedettes locales : le chien noir au bandeau rouge et le yak de parade.
Lhassa, longue route d'accès à la ville puis des feux de circulation, une triple voie, de gros immeubles, des bases militaires, des grands magasins et soudain se dresse le Potala.
Vigile sous un parasol à la mosquée, d'autres toits sont aussi occupés... par des chanteurs qui psalmodient chaque après midi, ici place du Jokhang.
Le vieux Lhassa, un autre monde. Les gens défilent autour du temple Jokhang dans le sens des aiguilles d'une montre. Ils font tourner leur moulin à prière, égrennent leur chapelet, om mane padme om (O le joyau dans la fleur de lotus). Ils avancent d'un bon pas car les attroupements sont tout de suite encerclés. Partout des militaires en faction, pas une rue du vieux Lhassa leur échappe. Déambulant à notre gré, enfin sans guide, nous croisons des soldats marchant en groupe de cinq, sur les toits d'autres surveillent les mouvements derrière leur casque en plexiglass. Tous les cent mètres un parasol abrite la police municipale. S'arrêter trop longtemps dans une échoppe et voici la police qui vient gérer les relations. Parler dans un square à un groupe de jeunes et voici qu'un observateur en civil se met à vous suivre à la trace.
Nous logeons en plein quartier ouïgour, à côté de la mosquée. Parfait pour se perdre dans les ruelles et sentir un peu de la vie quotidienne. Les ouïgours contrôlent un commerce très lucratif : des chenilles séchées utilisées en médecine traditionnelle. Chaque matin les vendeurs viennent proposer leur récolte. On étale, estime, discute, pèse la précieuse denrée puis l'argent passe, invisible, d'une main à l'autre sous le couvert d'un chapeau ou d'un mouchoir.
Ailleurs ce sont les sempiternels jeux de billard, échecs, mah-jong, go, dés, cartes... sur le trottoir, sous une bâche, devant une entrée, au fond d'un café... partout les hommes jouent, à toute heure. Les passants examinent la partie, commentent, s'immiscent parfois dans le jeu.
Clins d'oeil divers à Lhassa : l'art de la copie... toute ressemblance avec Wall-Mart n'est que coïncidence ! Abris bus à la chinoise, sur la route de l'aéroport, on ne discute plus dans la voiture !
Vedettes locales : le chien noir au bandeau rouge et le yak de parade.
Lhassa, longue route d'accès à la ville puis des feux de circulation, une triple voie, de gros immeubles, des bases militaires, des grands magasins et soudain se dresse le Potala.
Vigile sous un parasol à la mosquée, d'autres toits sont aussi occupés... par des chanteurs qui psalmodient chaque après midi, ici place du Jokhang.
Le vieux Lhassa, un autre monde. Les gens défilent autour du temple Jokhang dans le sens des aiguilles d'une montre. Ils font tourner leur moulin à prière, égrennent leur chapelet, om mane padme om (O le joyau dans la fleur de lotus). Ils avancent d'un bon pas car les attroupements sont tout de suite encerclés. Partout des militaires en faction, pas une rue du vieux Lhassa leur échappe. Déambulant à notre gré, enfin sans guide, nous croisons des soldats marchant en groupe de cinq, sur les toits d'autres surveillent les mouvements derrière leur casque en plexiglass. Tous les cent mètres un parasol abrite la police municipale. S'arrêter trop longtemps dans une échoppe et voici la police qui vient gérer les relations. Parler dans un square à un groupe de jeunes et voici qu'un observateur en civil se met à vous suivre à la trace.
Nous logeons en plein quartier ouïgour, à côté de la mosquée. Parfait pour se perdre dans les ruelles et sentir un peu de la vie quotidienne. Les ouïgours contrôlent un commerce très lucratif : des chenilles séchées utilisées en médecine traditionnelle. Chaque matin les vendeurs viennent proposer leur récolte. On étale, estime, discute, pèse la précieuse denrée puis l'argent passe, invisible, d'une main à l'autre sous le couvert d'un chapeau ou d'un mouchoir.
Ailleurs ce sont les sempiternels jeux de billard, échecs, mah-jong, go, dés, cartes... sur le trottoir, sous une bâche, devant une entrée, au fond d'un café... partout les hommes jouent, à toute heure. Les passants examinent la partie, commentent, s'immiscent parfois dans le jeu.
Clins d'oeil divers à Lhassa : l'art de la copie... toute ressemblance avec Wall-Mart n'est que coïncidence ! Abris bus à la chinoise, sur la route de l'aéroport, on ne discute plus dans la voiture !