Paysages
lundi/juin/2010
De Nyalam (frontière avec
le Népal) à Tingly, route excellente et paysages
superbes : traversée de villages perdus sur les hauts
plateaux, passage de cols à plus de 5000m (Lalungla),
il fait frais. Sommes loin de Pékin mais à la même
heure !
Le yak porte lui aussi, sur le dos, des drapeaux de prière flottant au vent. Choc d'apercevoir la silhouette de l'Everest avec sa crinière blanche ! Nous irons au camp de base bientôt. Nous voyons aussi le Lhotsé 8516m, le Makalu 8454m, le ChoOyu 8201m...
Des ruines, encore des ruines, la guide nous répète que ce sont "des forteresses militaires tibétaines du 17ème siècle". Franchement !?! bâties en adobe, il ne resterait rien depuis trois siècles ! Par contre, nous visualisons sans peine les monastères détruits il y a 50 ans. Deuxième jour, au village de Kong Cuo Cun, je propose à la volée une escapade vers un site de ruines jouxtant la route, la guide accepte et se met à chanter des airs d'opéra dans les ruines. Ce sera le seul moment où nous l'aurons vue gaie... c'était juste avant sa grosse colère.
Les maisons traditionnelles ont une réserve de bois sur la terrasse du toit, un portail décoré, des fenêtres d'angle, parfois un motoculteur, plus souvent de gros boeufs aux cornes empanachées de pompons rouges. Les galettes de bouse brune sèchent contre les murs avant d'être empilées en meules couleur chocolat. Pas d'antenne parabolique visible, on va chercher l'eau avec des bidons. Avez vous observé le pantalon du petit sur le dos de sa mère ? Facile pour faire ses besoins !
Le boulanger de Tingri mesure la levure... le pain est cuit dans une cocotte à vapeur.
Hygiène, hygiène... les détritus sont déversés par camions dans la rivière et vont rejoindre la vache qui ne passe toujours pas le cap tout près d'une horreur canine.
Le yak porte lui aussi, sur le dos, des drapeaux de prière flottant au vent. Choc d'apercevoir la silhouette de l'Everest avec sa crinière blanche ! Nous irons au camp de base bientôt. Nous voyons aussi le Lhotsé 8516m, le Makalu 8454m, le ChoOyu 8201m...
Des ruines, encore des ruines, la guide nous répète que ce sont "des forteresses militaires tibétaines du 17ème siècle". Franchement !?! bâties en adobe, il ne resterait rien depuis trois siècles ! Par contre, nous visualisons sans peine les monastères détruits il y a 50 ans. Deuxième jour, au village de Kong Cuo Cun, je propose à la volée une escapade vers un site de ruines jouxtant la route, la guide accepte et se met à chanter des airs d'opéra dans les ruines. Ce sera le seul moment où nous l'aurons vue gaie... c'était juste avant sa grosse colère.
Les maisons traditionnelles ont une réserve de bois sur la terrasse du toit, un portail décoré, des fenêtres d'angle, parfois un motoculteur, plus souvent de gros boeufs aux cornes empanachées de pompons rouges. Les galettes de bouse brune sèchent contre les murs avant d'être empilées en meules couleur chocolat. Pas d'antenne parabolique visible, on va chercher l'eau avec des bidons. Avez vous observé le pantalon du petit sur le dos de sa mère ? Facile pour faire ses besoins !
Le boulanger de Tingri mesure la levure... le pain est cuit dans une cocotte à vapeur.
Hygiène, hygiène... les détritus sont déversés par camions dans la rivière et vont rejoindre la vache qui ne passe toujours pas le cap tout près d'une horreur canine.