Ça roule vers les Annapurnas
dimanche/mai/2010
Le bus népalais ressemble aux bus du tiers monde
entier : on y est bien serrés, le toit est tout
autant occupé (passagers, moutons, bagages de toutes
sortes), musique à fond la caisse, conducteur habile
parfois, impatient le plus souvent. Le contrôleur
voulait envoyer sur le toit Prem notre guide et Padam
notre porteur, histoire de prendre quelques passagers
supplémentaires. Je lâche ferment : "pas
question, ces deux hommes restent ici", le
verdict d'une femme a suffi. Au Népal comme en Inde,
discuter avec une femme est insupportable pour un
homme. J'en use à bon escient.
Les villages sur le chemin...
La construction de la route progresse... n'attendez pas trop pour venir faire le circuit !
Lorsque nous partons, début avril, les maoïstes réquisitionnent déjà les bus, signes avant coureurs de la tension montante. A notre retour, le 1er mai il y aura une monstre démonstration de force dans le pays, puis la grève générale commence. Combien de temps le pays sera t-il bloqué : aucun trafic, aucun service public, restaurants, internet et magasins ouverts 2 h par jour au moment où j'écris ces lignes. Pour combien de temps encore ?
Le trajet de retour après la descente de la Thorong Pass...de Muktinah à Tatopani en bus (qui crèvera une fois) puis en jeep (qui s'enlisera dans un violent et subit torrent de boue)... on finira à pied, trempés jusqu'au slip.
Les villages sur le chemin...
La construction de la route progresse... n'attendez pas trop pour venir faire le circuit !
Lorsque nous partons, début avril, les maoïstes réquisitionnent déjà les bus, signes avant coureurs de la tension montante. A notre retour, le 1er mai il y aura une monstre démonstration de force dans le pays, puis la grève générale commence. Combien de temps le pays sera t-il bloqué : aucun trafic, aucun service public, restaurants, internet et magasins ouverts 2 h par jour au moment où j'écris ces lignes. Pour combien de temps encore ?
Le trajet de retour après la descente de la Thorong Pass...de Muktinah à Tatopani en bus (qui crèvera une fois) puis en jeep (qui s'enlisera dans un violent et subit torrent de boue)... on finira à pied, trempés jusqu'au slip.