Terail et Lumbini au pied des himalayas
vendredi/avril/2010
Culture du riz, les boeufs, les hommes, les femmes et la pompe pour l'irrigation.
800 km sur 230km le Népal est un petit pays. Les montagnes en couvrent les deux tiers de la surface et affichent 10 des 14 plus hauts sommets de la planète. Mais il y a le Terail, une longue plaine au pied des Himalayas, parallèle au Gange indien. Zone agricole, avec deux des grands parcs nationaux (Bardai à l'ouest et Chiwan au centre), c'est aussi le domaine d'élection des maoïstes, voisins en cela des groupes de résistance du Bihar indien. Différentes ethnies y cohabitent depuis que la malaria a été éradiquée dans les années cinquante : les Tharus, les Mithila... cette région passe pour mal aimée de la capitale. Les habitants ont développé une tradition d'autarcie, leur habitat est en terre parfois décorée de peintures rouge. Ils sont réputés pour être les plus accueillants des népalais...
Vers l'école en tirant le petit frère, je m'amuse à collectionner les "panneaux école" dans chaque pays. Le Terail, c'est aussi Lumbini, lieu de naissance de Sidharta, devenu Bouddha 35 ans plus tard. Immense parc boisé autour des ruines du palais natal, une quinzaine de pays y ont construit des temples. Les sadous, hommes itinérants, dévoués à la religion, vivant de la charité populaire sont légions. On les reconnaît à leur tenue dépouillée (lorsqu'ils en portent une) soit orange soit rouge. Circulation en cyclo-pousse. Un énorme banian vibre des centaines de drapeaux de prière qui s'y relient. Beauté du lotus cent fois copiée...
En haut le pavillon chinois, en bas le pavillon allemand...
La roue de la vie... et les trois roues du cyclo-pousse qui vous attend !
Clin d'oeil final, je retrouve à la Green Mansion de Sohara près de Chiwan, un de mes favoris avec les baobas, les frangipaniers, les cèdres...l'arbre du voyageur découvert lors de ma première mission aux Antilles il y a bien longtemps.