Les éléphants népalais
vendredi/avril/2010
Probosciade, les éléphants d'Afrique et d'Asie partagent la même source ! Ici ils semblent un peu plus petits, ont des zones rose sur les oreilles, la trompe et le front. Presque plus d'éléphants sauvages, ceux qu'on voit travaillent dans les forêts ou près des lieux touristiques : safaris, baignades...
Le Népal a crée en 1986 à Chitwan, dans le plus grand parc national, un centre de reproduction (comme au Sri Lanka). On y découvre une vingtaine de ces gros mammifères et des petits. Sur 26 gestations, 18 ont abouti. Passé l'âge de 10 ans une femelle a des périodes de gestation possible durant 16 semaines. Si l'accouplement réussit, le petit naîtra 22 à 24 mois plus tard. Un bébé de 70 à 100 kg qui se redresse dans l'heure. Petit deviendra grand : 5 tonnes, 3,5 m, herbivore ayant un système digestif proche du cheval. Besoins : 150 à 200 kg de verdure (ils aiment les ficus...), 80 à 100 litres d'eau chaque jour. Au Népal les éléphants sont régalés de kuchis, mélange de riz, molasse et sel enveloppés dans une herbe fraîche.
Le descriptif de leur entraînement est moins poétique : attachement à un poteau des heures durants, pattes entravées, leçons des cornacs pour réagir à une trentaine d'ordres oraux et physiques... On oublie ces réalités lorsqu'on assiste au bain des éléphants : rivière peu profonde dans laquelle le pachyderme vient se rouler dans l'eau, s'asperger longuement, se laisser frotter la couenne à la brosse. Les cornacs invitent les passants à partager les ébats de l'éléphant : il s'agit d'arriver à rester sur son dos malgré les douches à la trompe. Rires garantis et plongées à répétition également. Le spectacle est joyeux !