Pachekaari, marbre incrusté
lundi/mars/2010
Must des monuments indien, le Taj Mahal et son
mentor, le "baby Taj Mahal" à Agra offrent une leçon
de technique artisanale exceptionnelle.
Sorte de marqueterie en pierre, la technique du pachekaari consiste à incruster des pierres précieuses ou semi précieuses sur du marbre. Chaque élément du décor envisagé est taillé, affiné, limé, poli par un artisan travaillant sur une meule activée à la main. La main droite maîtrise le mouvement de la meule avec un long bâton relié par une corde au disque de meulage. La main gauche présente la pièce à travailler. Ces pièces peuvent être si petites et si fines qu'on se demande comment l'artisan ne la perd pas entre chaque mouvement !
Lapis lazulis, malachite, onyx, jade, oeil de tigre, coraline, turquoise, nacre... autant de matériaux nobles qui vont venir s'assembler sur la pièce de marbre préparée par un autre artisan qui, lui aura taillé la pièce puis creusé délicatement les formes voulues. Les pierres seront ensuite assemblées, collées puis polies au final.
Cette technique est venue d'Iran en Inde il y cinq cents ans. L'Iran l'utilisait pour produire ces si belles mosaïques aux couleurs chaudes (voir texte et photos dans Iran-mosaïques).
Le fameux Taj Mahal, offre un panorama superbe de la maîtrise de cette technique : décors floraux sur fond blanc avec panneaux et colonnes aux motifs géométriques et inscriptions coraniques sur l'extérieur.
Dans la version plus modeste le jeu de l'incrustation est inversé : c'est le marbre blanc qui est taillé puis incrusté sur la pierre rouge créant de superbes damiers bicolores. Sols, façades, colonnes, tourelles en pierre rouge sont ainsi décorés de motifs géométriques ou d'arabesques aux allures végétales.
Une salle d'exposition présente ces techniques et de fort belles pièces conservant ainsi un savoir faire ancestral. 600 artisans travaillent à domicile pour cette entreprise créée il y a 40 ans.
Leur site : www.marbleemporium.com
Sorte de marqueterie en pierre, la technique du pachekaari consiste à incruster des pierres précieuses ou semi précieuses sur du marbre. Chaque élément du décor envisagé est taillé, affiné, limé, poli par un artisan travaillant sur une meule activée à la main. La main droite maîtrise le mouvement de la meule avec un long bâton relié par une corde au disque de meulage. La main gauche présente la pièce à travailler. Ces pièces peuvent être si petites et si fines qu'on se demande comment l'artisan ne la perd pas entre chaque mouvement !
Lapis lazulis, malachite, onyx, jade, oeil de tigre, coraline, turquoise, nacre... autant de matériaux nobles qui vont venir s'assembler sur la pièce de marbre préparée par un autre artisan qui, lui aura taillé la pièce puis creusé délicatement les formes voulues. Les pierres seront ensuite assemblées, collées puis polies au final.
Cette technique est venue d'Iran en Inde il y cinq cents ans. L'Iran l'utilisait pour produire ces si belles mosaïques aux couleurs chaudes (voir texte et photos dans Iran-mosaïques).
Le fameux Taj Mahal, offre un panorama superbe de la maîtrise de cette technique : décors floraux sur fond blanc avec panneaux et colonnes aux motifs géométriques et inscriptions coraniques sur l'extérieur.
Dans la version plus modeste le jeu de l'incrustation est inversé : c'est le marbre blanc qui est taillé puis incrusté sur la pierre rouge créant de superbes damiers bicolores. Sols, façades, colonnes, tourelles en pierre rouge sont ainsi décorés de motifs géométriques ou d'arabesques aux allures végétales.
Une salle d'exposition présente ces techniques et de fort belles pièces conservant ainsi un savoir faire ancestral. 600 artisans travaillent à domicile pour cette entreprise créée il y a 40 ans.
Leur site : www.marbleemporium.com