Les monastères : Tabo, Dankhar
mercredi/mars/2010
Au fin fond de la Spiti vallée, au pied du col Lachu,
4550 m, col que nous ne pouvons pas franchir car la
neige bloque le passage de novembre à juin, deux
monastères vieux de 1000 ans nous attirent, joyaux de
l'art indo-tibétain ! 3 jours de route pour y accéder
(voir la vallée Spiti) et, surprise, le Tabo
monastère s'étale dans une des courbes de la rivière,
l'autre 30 km plus loin le Dankar est perché à 3900
mètres !
A Tabo, le vieux monastère, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, n'est plus occupé par les 40 moines qui vivent dans de nouveaux bâtiments... moins froids et plus fonctionnels ! Les différents éléments du monastère sont construits en terre sans revêtement extérieur, entourés d'une clôture elle aussi en terre. Un immense hall d'assemblée communautaire qui semble petit de l'extérieur trône au milieu d'une série de temples plus petits et de stupas... à contourner dans le sens des aiguilles d'une montre ! Tous les murs sont peints, ils ont conservé la fraîcheur des coloris, impressionnant de vitalité.
Pas de photos intérieures (mais des cartes postales !) pour éviter le repérage des oeuvres ensuite pillées à la commande... donc on vous laisse imaginer les peintures murales des 33 bodhistavas (saints), les statues de deux gros diables noirs dans l'antichambre du hall, l'immense bouddha de 6 mètres qui vous accueille sereinement... En 1996 le Dalaï Lama est venu ici célébrer le millième anniversaire du monastère. Moment étonnant, Pgaz est stationné près du passage des bus. Une femme et sa fille montent spontanément, je leur offre des pommes, la mère tricote jusqu'à l'arrivée du bus... Pgaz en abri bus !
Ici les enfants (au masculin) courent pour aller à l'école et on joue avec les mains...
A Dankar, il faut grimper pour rejoindre le hall d'assemblée du monastère perché sur un éperon rocheux.
Deux moines nous ouvrent la porte. Ils sont sur place, entretiennent les lieux et fond sonner le gong chaque jour. Le hall d'assemblée est exigu, comme les autres petites chapelles distribuées autour de la minuscule cour haut perchée que l'on peut voir d'en haut... ainsi que le village...
Les moines vivent sur place. Ils occupent soit de nouveaux bâtiments soit vivent par 3 ou 4 dans les maisons de village. Le supérieur Rimpoché vit à Dharamsala et vient passer les mois d'été. Nous apprendrons que la responsabilité du monastère de Dankar est partagée pour 5 années entre 5 moines durant l'absence du Rimpoché. Ils animent une communauté de 60 moines. Ces "managers" ont reçu leur graduation dans l'un des deux centres bouddhistes de l'Inde situés vers Bangalore au sud du pays. Mais leur affectation relève de la seule décision du Rimpoché. Nous passons un jour creux, la marmite de riz est préparée pour 20 convives seulement mais le thé est prêt en permanence pour le passant, moment joyeux et détendu dans la cuisine des moines. Bâtiments récents...
Cascade gelée sur le chemin du retour...paysages et rencontres, cette vallée nous aura comblés !
A Tabo, le vieux monastère, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, n'est plus occupé par les 40 moines qui vivent dans de nouveaux bâtiments... moins froids et plus fonctionnels ! Les différents éléments du monastère sont construits en terre sans revêtement extérieur, entourés d'une clôture elle aussi en terre. Un immense hall d'assemblée communautaire qui semble petit de l'extérieur trône au milieu d'une série de temples plus petits et de stupas... à contourner dans le sens des aiguilles d'une montre ! Tous les murs sont peints, ils ont conservé la fraîcheur des coloris, impressionnant de vitalité.
Pas de photos intérieures (mais des cartes postales !) pour éviter le repérage des oeuvres ensuite pillées à la commande... donc on vous laisse imaginer les peintures murales des 33 bodhistavas (saints), les statues de deux gros diables noirs dans l'antichambre du hall, l'immense bouddha de 6 mètres qui vous accueille sereinement... En 1996 le Dalaï Lama est venu ici célébrer le millième anniversaire du monastère. Moment étonnant, Pgaz est stationné près du passage des bus. Une femme et sa fille montent spontanément, je leur offre des pommes, la mère tricote jusqu'à l'arrivée du bus... Pgaz en abri bus !
Ici les enfants (au masculin) courent pour aller à l'école et on joue avec les mains...
A Dankar, il faut grimper pour rejoindre le hall d'assemblée du monastère perché sur un éperon rocheux.
Deux moines nous ouvrent la porte. Ils sont sur place, entretiennent les lieux et fond sonner le gong chaque jour. Le hall d'assemblée est exigu, comme les autres petites chapelles distribuées autour de la minuscule cour haut perchée que l'on peut voir d'en haut... ainsi que le village...
Les moines vivent sur place. Ils occupent soit de nouveaux bâtiments soit vivent par 3 ou 4 dans les maisons de village. Le supérieur Rimpoché vit à Dharamsala et vient passer les mois d'été. Nous apprendrons que la responsabilité du monastère de Dankar est partagée pour 5 années entre 5 moines durant l'absence du Rimpoché. Ils animent une communauté de 60 moines. Ces "managers" ont reçu leur graduation dans l'un des deux centres bouddhistes de l'Inde situés vers Bangalore au sud du pays. Mais leur affectation relève de la seule décision du Rimpoché. Nous passons un jour creux, la marmite de riz est préparée pour 20 convives seulement mais le thé est prêt en permanence pour le passant, moment joyeux et détendu dans la cuisine des moines. Bâtiments récents...
Cascade gelée sur le chemin du retour...paysages et rencontres, cette vallée nous aura comblés !