Mangrove Sundarbans
26/Oct/2010
Pays d'eau, un tiers est
en zone inondable, des rivières qui débordent, des
cyclones parfois dramatiques, avant et après la mousson
d'été. Un effort structurel de construction d'abris
contre les intempéries majeures réduit les pertes
humaines depuis ces dernières années. Pays d'eau,
culture de l'eau, l'eau de la mer, l'eau des fleuves
venus des montagnes, l'eau tombée du ciel... les gens
vivent dans un degré d'humidité élevé. C'est dans la
division de Kulna, ouest du pays que se trouve la plus
grande mangrove du monde : 10.000 km2 de zone humide,
rivières, canaux, forêts de sundaris (arbres
élancés pouvant atteindre 25 mètres, résistant à la
moisissure), soumis aux marées. Espace sauvage abritant
des tigres, des crocodiles, des lézards énormes...
Espace dangereux (les derniers tigres du Bengale) et
fragile (sa surface diminue), devenu parc national
inscrit au patrimoine de l'Unesco. Ce sont les
Sundarbans. La mangrove commence à Mongla. Elle
s'explore en bateau, aller jusqu'à Heron point, 85 km,
prend 5 à 6 heures pour un "gros" bateau. Nous
choisissons une formule plus modeste pour pouvoir
s'enfiler dans des affluents latéraux. Occasion de
percevoir un peu de la vie d'ici. Pêche, collecte de
bois, déchargement des gros navires apportant du
ciment, des céréales sur le fleuve. Vie continuelle
dans la boue, boue qui servira à renforcer l'assise de
la cabane ou de la hutte, à colmater les parois,
stabiliser les poteaux plantés autour de l'habitat.
Impressionnant. Note de couleur : des crabes rouge vif,
les tuniques des femmes cherchant l'eau et remontant la
cruche pleine le long des échelles de bambou. Habitat
en bordure de la mangrove, vers Chadpai, puis plus au
sud vers Habaria et, en remontant, Karamial, étape
explicative du parc avec une carte au sol donnant une
idée de la mangrove des Sundarbans : en haut le nord,
en bas le sud du delta ouvert sur la baie du Bengale.
La vie dans la boue.
Mangrove, la forêt les pieds dans l'eau, des arbres supportent l'eau salée.
Côté faune, des petits chevreuils mouchetés, proie favorite des tigres, des crocodiles, l'oeil en coin, un mètre vingt, un gros lézard à longue langue s'enfuit, des crabes rouge vif, des libellules en noir et rouge, une surprise, des singes ! Point de tigres.
Densité des arbres et arbustes sur la rive peu à peu grignotée par les marées.
Les pêcheurs... et le déchargement des navires : ciment, céréales...
Déchargements et bateau de croisières.
Peu de rencontres dans les affluents, des femmes allant chercher des bois spéciaux.
Ni barque, ni gros bateau mais un petit modèle avec capitaine, machiniste et guide.
Gilets THEODOR. Clin d'oeil à l'attention de Michèle et Francesco. Retour à Mongla.
Autour de Mongla, de l'eau à droite et à gauche, comment trouver un bivouac ?
Mangrove, la forêt les pieds dans l'eau, des arbres supportent l'eau salée.
Côté faune, des petits chevreuils mouchetés, proie favorite des tigres, des crocodiles, l'oeil en coin, un mètre vingt, un gros lézard à longue langue s'enfuit, des crabes rouge vif, des libellules en noir et rouge, une surprise, des singes ! Point de tigres.
Densité des arbres et arbustes sur la rive peu à peu grignotée par les marées.
Les pêcheurs... et le déchargement des navires : ciment, céréales...
Déchargements et bateau de croisières.
Peu de rencontres dans les affluents, des femmes allant chercher des bois spéciaux.
Ni barque, ni gros bateau mais un petit modèle avec capitaine, machiniste et guide.
Gilets THEODOR. Clin d'oeil à l'attention de Michèle et Francesco. Retour à Mongla.
Autour de Mongla, de l'eau à droite et à gauche, comment trouver un bivouac ?