Immensité russe
17/06/09 16:45
Distances, bâtiments, musées de St Petersbourg,
largeur des avenues, ... immensités à la russe ! on
se sent bien petit devant ces ronds points
gigantesques ornés d’obélisques ou de scènes
patriotiques, au pied de ces palais anciens ou néo
modernes aux façades impeccables, au détour de ces
galeries jalonnant les étages du palais
d’hiver...
Grisaille des visages, chacun reste sur son quant à soi, le sourire est une denrée rare, pas seulement chez les gardiennes de musée, aussi dans les caisses de station service ou dans les magasins. « Confiance » est sans doute un mot bien incongru lorsqu’on regarde les relations au quotidien : il faut payer l’essence avant de remplir, il y a une caissière unique derrière une vitre blindée, pas d’auvent pour s’abriter le temps de chercher ses sous, on est debout dehors avec parfois un garde armé. Pas moyen de laver son pare brise ni de trouver une goutte d’eau dans une station service... où est le service lorsque les pompes n’ont pas de détecteur de niveau et que cela vous déborde sur les pieds ? Dans les magasins, il faut demander le bout de fromage prédécoupé présenté derrière une vitre bombée. La douane se passe sans un endroit pour remplir les formulaires remis. Pour la petite histoire, nous aurons mis 14 heures pour entrer en Russie : 2 heures pour les papiers, assez classique mais 12h d’attente sur un parking à 4 km du pont de Narva. Les véhicules sont canalisés en périphérie de ville et ne passent qu’au rythme de 18 véhicules à l’heure pour ne pas engorger l’entrée du pont !
Forêts de clochers en oignons colorés pour toutes ces églises ou monastères visités dans l’ouest de la Russie. Les restaurations religieuses vont bon train, à se demander si les pots de peintures fournis ne proviennent pas tous de la même source tant les coloris se ressemblent ici et là.
Prédominance de la terre : les isbas si petites de l’ouest ont chacune un lopin de terre cultivé pour la consommation familiale. La patate règne ici bas. Pas de fermes rutilantes mais des hangars chancelants. Après les vastes forêts de l’ouest, on aborde les grands champs de céréales vers l’Oural. La vie ne doit pas être facile : une guide touristique rencontrée à Yaroslaw pratique le double job : professeur de langue et guide touristique. La famille rencontrée sur le bord d’une rivière dimanche dernier (une vraie belle rencontre joyeuse et détendue) a aussi une double activité, retraite militaire plus garagiste. Alexandre était tout content d’ouvrir le capot de Pgaz.
Grisaille des visages, chacun reste sur son quant à soi, le sourire est une denrée rare, pas seulement chez les gardiennes de musée, aussi dans les caisses de station service ou dans les magasins. « Confiance » est sans doute un mot bien incongru lorsqu’on regarde les relations au quotidien : il faut payer l’essence avant de remplir, il y a une caissière unique derrière une vitre blindée, pas d’auvent pour s’abriter le temps de chercher ses sous, on est debout dehors avec parfois un garde armé. Pas moyen de laver son pare brise ni de trouver une goutte d’eau dans une station service... où est le service lorsque les pompes n’ont pas de détecteur de niveau et que cela vous déborde sur les pieds ? Dans les magasins, il faut demander le bout de fromage prédécoupé présenté derrière une vitre bombée. La douane se passe sans un endroit pour remplir les formulaires remis. Pour la petite histoire, nous aurons mis 14 heures pour entrer en Russie : 2 heures pour les papiers, assez classique mais 12h d’attente sur un parking à 4 km du pont de Narva. Les véhicules sont canalisés en périphérie de ville et ne passent qu’au rythme de 18 véhicules à l’heure pour ne pas engorger l’entrée du pont !
Forêts de clochers en oignons colorés pour toutes ces églises ou monastères visités dans l’ouest de la Russie. Les restaurations religieuses vont bon train, à se demander si les pots de peintures fournis ne proviennent pas tous de la même source tant les coloris se ressemblent ici et là.
Prédominance de la terre : les isbas si petites de l’ouest ont chacune un lopin de terre cultivé pour la consommation familiale. La patate règne ici bas. Pas de fermes rutilantes mais des hangars chancelants. Après les vastes forêts de l’ouest, on aborde les grands champs de céréales vers l’Oural. La vie ne doit pas être facile : une guide touristique rencontrée à Yaroslaw pratique le double job : professeur de langue et guide touristique. La famille rencontrée sur le bord d’une rivière dimanche dernier (une vraie belle rencontre joyeuse et détendue) a aussi une double activité, retraite militaire plus garagiste. Alexandre était tout content d’ouvrir le capot de Pgaz.