Ashkabad au marbre blanc
25/10/09 10:50
Capitale sortie de terre tout de marbre blanc
revêtue... grâce aux fabuleux contrats Bouygues. Ils
sont 400 les « bouygues » au casque orange
basés ici pour continuer les grands chantiers
présidentiels. Les statistiques consulaires ont
explosé et il y a même une école Bouygues pour les 70
enfants francophones. Bâtiments publics, ministères,
offices, musées, bureaux, tours de 15 étages
propriétés des ministères louant les appartements à
leurs employés, jardins, fontaines, avenues en pleine
campagne larges comme les champs élysées... Le plus
beau des immeubles, le livre ouvert :
tout converge vers le « trépied » en haut duquel la statue du président tourne de 360 degrés par jour pour faire face au soleil.
Les gens nomment les monuments selon le nombre de pieds qu’ils présentent : il y a le trépied mais aussi les 8 pieds ou encore les 16 avec les 4 chevaux bondissants !
Le marché russe est d’une propreté rutilante et les prix sont affichés... changement de monnaie oblige, le pays passe des anciens manats aux nouveaux manats !
Les femmes sont en robe longue ajustée à la taille, les fillettes portent un uniforme vert, le vert de la robe de Bécassine avec un tablier blanc à volants. Foulards colorés noués sur les cheveux ou calotte brodée sur le crâne voisinent avec les jeans serrés et les tailleurs stricts des russes blondes bien fardées. Toute voiture circulant est potentiellement taxi. Un signe de la main et on espère que quelqu’un s’arrête, c’est 1 manat du kilomètre, le bus est 5 fois moins cher. Une consigne, faire attention à la prise de photos. Je n’ai jamais vu autant de policiers, militaires, gardiens... sans pouvoir compter ceux qui sont en civil. Les talkies walkies crépitent tous les 25 mètres sur les trottoirs. Chaque angle de rue compte ses 4 gardiens. Sur la ligne blanche, ils se tiennent au milieu de la circulation tous les 20 mètres. Avons tellement hâte de quitter le centre ville ! Il reste quelques anciens quartiers qui n’ont pas (encore) été rasés. Ruelles ombragées mais sans éclairage nocturne, goudron défraîchi, plaques d’égout branlantes, petits commerces de proximité : il faut sonner et la guérite s’ouvre pour acheter du pain, une carte téléphonique ou d’autres confiseries. Nous nous sentons mieux dans ces lieux de vie.
La pension a un jardin. 40 colombes sortent une fois par jour de leur réduit obscur, viennent picorer ou se baigner au soleil sous la treille. L’accueil est sympathique. Je lave toutes les housses de coussins, les draps, les serviettes, les habits... tout est sec rapidement. Jacques travaille sur l’Inde, reporte les points GPS collectés, en particulier ceux de Guy Bazin (www.busaroundglobe) qui est en avance d’une année sur nous. Repos, musique, écriture, attendre le 28 du mieux possible sans savoir ce qui va se passer pour nous.
tout converge vers le « trépied » en haut duquel la statue du président tourne de 360 degrés par jour pour faire face au soleil.
Les gens nomment les monuments selon le nombre de pieds qu’ils présentent : il y a le trépied mais aussi les 8 pieds ou encore les 16 avec les 4 chevaux bondissants !
Le marché russe est d’une propreté rutilante et les prix sont affichés... changement de monnaie oblige, le pays passe des anciens manats aux nouveaux manats !
Les femmes sont en robe longue ajustée à la taille, les fillettes portent un uniforme vert, le vert de la robe de Bécassine avec un tablier blanc à volants. Foulards colorés noués sur les cheveux ou calotte brodée sur le crâne voisinent avec les jeans serrés et les tailleurs stricts des russes blondes bien fardées. Toute voiture circulant est potentiellement taxi. Un signe de la main et on espère que quelqu’un s’arrête, c’est 1 manat du kilomètre, le bus est 5 fois moins cher. Une consigne, faire attention à la prise de photos. Je n’ai jamais vu autant de policiers, militaires, gardiens... sans pouvoir compter ceux qui sont en civil. Les talkies walkies crépitent tous les 25 mètres sur les trottoirs. Chaque angle de rue compte ses 4 gardiens. Sur la ligne blanche, ils se tiennent au milieu de la circulation tous les 20 mètres. Avons tellement hâte de quitter le centre ville ! Il reste quelques anciens quartiers qui n’ont pas (encore) été rasés. Ruelles ombragées mais sans éclairage nocturne, goudron défraîchi, plaques d’égout branlantes, petits commerces de proximité : il faut sonner et la guérite s’ouvre pour acheter du pain, une carte téléphonique ou d’autres confiseries. Nous nous sentons mieux dans ces lieux de vie.
La pension a un jardin. 40 colombes sortent une fois par jour de leur réduit obscur, viennent picorer ou se baigner au soleil sous la treille. L’accueil est sympathique. Je lave toutes les housses de coussins, les draps, les serviettes, les habits... tout est sec rapidement. Jacques travaille sur l’Inde, reporte les points GPS collectés, en particulier ceux de Guy Bazin (www.busaroundglobe) qui est en avance d’une année sur nous. Repos, musique, écriture, attendre le 28 du mieux possible sans savoir ce qui va se passer pour nous.