2010
Rencontres et étape à Penang.
27/Nov/2010
Mais qui sont les gens de
Malaisie ? Les aborigènes de la péninsule malaisienne
sont les Orangs Asli, moins de 10 % de la population,
il y a ensuite les Malais, descendants des vieilles
familles installées depuis longtemps, titulaires de
privilèges qui ne sont pas attribués aux Malaisiens...
les autres ! D'origines diverses avec une forte
présence de Chinois, plus du quart de la population.
Que serait l'économie sans les Chinois ? Penang, par
exemple est un territoire quasi chinois. Les provinces
du nord n'aiment pas la capitale qui leur rend bien
leur distance par des tensions fréquentes ou de
l'ignorance totale dans le financement des programmes
publics comme les écoles ou les hôpitaux. Source de
conflits internes dans l'avenir du pays ?
Nous trouvons les gens calmes et extrêmement gentils. Leur conduite automobile est parfois approximative, mais pas de klaxons intempestifs ni de queues de poisson. Ne pas demander de faire un créneau ou de stationner dans un espace restreint, trop laborieux pour la plupart des conducteurs !
Sympathiques et, il faut le reconnaître, très souvent bien en chair, les gens mangent à toutes heures des repas copieux. Partout des fast food et partout le résultat d'une alimentation tellement grasse, salée et chargée en glutamates que nous avons repris le plaisir de cuisiner des légumes sans sauce ni additifs. Les gens ici aiment être pris en photo. C'est aussi une occasion de bavarder.
Un soir de bivouac idyllique entre deux rangées de thé, bivouac signalé par André et Patricia Chazel venus ici il y a deux ans, (merci pour le point GPS !), arrivent successivement deux couples de jeunes mariés avec leur photographe attitré. L'un venu de Kuala Lumpur, l'autre de Hong Kong dans une formule "évasion" comprenant le trajet (3 heures d'avion depuis Hong Kong), la nuit d'hôtel et les services d'un photographe. La photo de mariage, c'est du sérieux !
Cela n'ira pas plus loin, ensuite il faut s'en sortir.
Autre séance photo à Penang sur le bord de l'eau. La cérémonie de mariage aura lieu dans 6 mois, l'astrologue consulté leur a donné une date en mai 2011, mais les mariés ont leur séance photo le 30 novembre. Voir la manucure aux papillons.
Un moment d'exception à Penang, nous rencontrons Way 2, une ONG s'occupant de santé mentale pour les enfants, notamment les enfants autistes. Sylviane et son équipe suivent plus de 400 enfants sur un vaste territoire. Les besoins sont immenses tellement la pression est forte sur les enfants dès le plus jeune âge. Ici, pas d'enfants qui jouent dehors. Le temps libre des grandes vacances est occupé par la... préparation de la prochaine rentrée ! Le 13 novembre l'équipe a organisé une grande fête avec 300 enfants, puis un camp de 3 jours avec une quarantaine d'enfants. Aujourd'hui l'équipe se met à jour et nous les rencontrons avec plaisir. Surprise, le numéro de notre plaque d'immatriculation les intrigue au plus haut point ! Nous avions oublié ici la passion pour les numéros et les jeux de loterie.
Penang et le grand pont. Contrastes entre l'ancien et le moderne.
Les bâtiments officiels du centre ville.
Balade en hauteur avec Sylviane et Allister. Nous grimpons au dessus de Penang, un cobra traverse le sentier, brrr... Chaleur, humidité, nous rejoignons le 45 pour une pause café. Cysocissus quadrangularis, une plante qui intéresse Allister. Il y a aussi des orchidées sabot, des champignons orange...
Comment faire un banc ? Commençons avec 4 chaises.
Nous trouvons les gens calmes et extrêmement gentils. Leur conduite automobile est parfois approximative, mais pas de klaxons intempestifs ni de queues de poisson. Ne pas demander de faire un créneau ou de stationner dans un espace restreint, trop laborieux pour la plupart des conducteurs !
Sympathiques et, il faut le reconnaître, très souvent bien en chair, les gens mangent à toutes heures des repas copieux. Partout des fast food et partout le résultat d'une alimentation tellement grasse, salée et chargée en glutamates que nous avons repris le plaisir de cuisiner des légumes sans sauce ni additifs. Les gens ici aiment être pris en photo. C'est aussi une occasion de bavarder.
Un soir de bivouac idyllique entre deux rangées de thé, bivouac signalé par André et Patricia Chazel venus ici il y a deux ans, (merci pour le point GPS !), arrivent successivement deux couples de jeunes mariés avec leur photographe attitré. L'un venu de Kuala Lumpur, l'autre de Hong Kong dans une formule "évasion" comprenant le trajet (3 heures d'avion depuis Hong Kong), la nuit d'hôtel et les services d'un photographe. La photo de mariage, c'est du sérieux !
Cela n'ira pas plus loin, ensuite il faut s'en sortir.
Autre séance photo à Penang sur le bord de l'eau. La cérémonie de mariage aura lieu dans 6 mois, l'astrologue consulté leur a donné une date en mai 2011, mais les mariés ont leur séance photo le 30 novembre. Voir la manucure aux papillons.
Un moment d'exception à Penang, nous rencontrons Way 2, une ONG s'occupant de santé mentale pour les enfants, notamment les enfants autistes. Sylviane et son équipe suivent plus de 400 enfants sur un vaste territoire. Les besoins sont immenses tellement la pression est forte sur les enfants dès le plus jeune âge. Ici, pas d'enfants qui jouent dehors. Le temps libre des grandes vacances est occupé par la... préparation de la prochaine rentrée ! Le 13 novembre l'équipe a organisé une grande fête avec 300 enfants, puis un camp de 3 jours avec une quarantaine d'enfants. Aujourd'hui l'équipe se met à jour et nous les rencontrons avec plaisir. Surprise, le numéro de notre plaque d'immatriculation les intrigue au plus haut point ! Nous avions oublié ici la passion pour les numéros et les jeux de loterie.
Penang et le grand pont. Contrastes entre l'ancien et le moderne.
Les bâtiments officiels du centre ville.
Balade en hauteur avec Sylviane et Allister. Nous grimpons au dessus de Penang, un cobra traverse le sentier, brrr... Chaleur, humidité, nous rejoignons le 45 pour une pause café. Cysocissus quadrangularis, une plante qui intéresse Allister. Il y a aussi des orchidées sabot, des champignons orange...
Comment faire un banc ? Commençons avec 4 chaises.
Hightlands
22/Nov/2010
Les hauteurs de la
Malaisie, une heure de route de Kuala Lumpur pour
Gensing, une station de jeux digne de las Vegas.
Capacité hôtelière de 10.000 personnes, noria de bus
déchargeant les visiteurs, grande roue, bungies,
manèges, casino, fast food. Une idée d'ensemble avec la
maquette des lieux.
Seconde station d'altitude, plus au nord : Fraser Hill. Nous sommes hors du temps dans une charmante villégiature aux relents britanniques. Golf, un hôtel historique, la Smoke House, des parterres fleuris, le calme après la tempête.
Sollicitations : gratuite en rouge, 10 euros en vert pour 9 trous.
Troisième station, Cameron : capitale de la fraise cultivée hors sol, des légumes de toutes sortes parfois sous serre, jusqu'au bord du goudron, pas de place perdue. Et surtout, les plantations de thé. Il fait frais. Les collines ondulent de plants de thé. 1,20 environ, c'est la largeur des buissons de thé entre lesquels oeuvrent les cueilleuses de thé avec un engin coupant original. Les feuilles sont ainsi coupées et non arrachées à la main. Il fait frais, deux belles nuits sous la couette. Bivouac au vert... thé ou au thé vert ?
Lumières du soir et du matin.
La récolte les feuilles
Logements ouvriers sur la plantation
La manufacture Boh
Agriculture tout azimut.
Des fleurs, des plantes en pots, des orchidées et, surprise, des cactus en profusion... j'ai plein de pensées pour Jeanne, ma voisine à la Croix Rousse qui les aimait tant. Son décès, deux mois après notre départ avait été la première perte de la sorte. Trop tôt, bien trop tôt.
Des abeilles Cerena, j'ai demandé leur espèce pour en informer Jean Luc, sportif, informaticien et apiculteur de surcroît !
Un havre pour les papillons dont le Raja Brooke, célébrité locale, ci-dessous.
Un insecte étonnant, la feuille mouvante.
La célèbre maison du Lac, les masures des Orangs Asli, une maisonnette chinoise.
Sans oublier la fraise en étagère, cueillette sans mal de dos.
Seconde station d'altitude, plus au nord : Fraser Hill. Nous sommes hors du temps dans une charmante villégiature aux relents britanniques. Golf, un hôtel historique, la Smoke House, des parterres fleuris, le calme après la tempête.
Sollicitations : gratuite en rouge, 10 euros en vert pour 9 trous.
Troisième station, Cameron : capitale de la fraise cultivée hors sol, des légumes de toutes sortes parfois sous serre, jusqu'au bord du goudron, pas de place perdue. Et surtout, les plantations de thé. Il fait frais. Les collines ondulent de plants de thé. 1,20 environ, c'est la largeur des buissons de thé entre lesquels oeuvrent les cueilleuses de thé avec un engin coupant original. Les feuilles sont ainsi coupées et non arrachées à la main. Il fait frais, deux belles nuits sous la couette. Bivouac au vert... thé ou au thé vert ?
Lumières du soir et du matin.
La récolte les feuilles
Logements ouvriers sur la plantation
La manufacture Boh
Agriculture tout azimut.
Des fleurs, des plantes en pots, des orchidées et, surprise, des cactus en profusion... j'ai plein de pensées pour Jeanne, ma voisine à la Croix Rousse qui les aimait tant. Son décès, deux mois après notre départ avait été la première perte de la sorte. Trop tôt, bien trop tôt.
Des abeilles Cerena, j'ai demandé leur espèce pour en informer Jean Luc, sportif, informaticien et apiculteur de surcroît !
Un havre pour les papillons dont le Raja Brooke, célébrité locale, ci-dessous.
Un insecte étonnant, la feuille mouvante.
La célèbre maison du Lac, les masures des Orangs Asli, une maisonnette chinoise.
Sans oublier la fraise en étagère, cueillette sans mal de dos.
Malaka
21/Nov/2010
Avec Singapour et Penang, Malaka est une des trois anciennes "bases" britanniques. Creuset multi culturel au long passé historique marqué par les Portugais, les Hollandais, les Chinois et les Japonais pour ne citer que ceux-ci. Etape à Malaka. Du plus imposant, le Stadhuys, Hôtel de ville en 1753, devenu musée, à signature hollandaise, au plus familier les ruelles à galeries ombragée traces de l'emprise portugaise, aux mosquées du XVème siècle avec minaret fortifié, aux différents temples chinois, sans oublier le dernier fabricant de chaussons pour pieds bandés dans la plus pure tradition chinoise, dorénavant interdite... Malaka se prête aux associations culturelles multiples et étonnantes.
Kampung Kling, une des plus anciennes mosquées du pays.
Cheng Hoon Temple, le plus ancien temple chinois de Malaisie, construit en 1646. Belles boiseries extérieures, Des centaines de tablettes en bois sont autant d'effigies à la mémoire de personnes décédées, parfois une photo met un visage.
Les pommes ont gardé leurs étiquettes...
Maisons de familles aux patios frais et aux carrelages fleuris.
Ici les tuk tuk sont fleuris, sonorisés (hélas) et le patron pédale avec son "side car" latéral, de front avec ses deux passagers.
Les Chrétiens ne sont pas en reste : Saint François Xavier y est venu de Goa (Inde) avant de rejoindre Pékin (Chine) où il décédera. Malaka vénère ce Saint et lui a consacré une Eglise plus récente que celle de Goa.
Les maisons traditionnelles en bois semblent avoir trouvé la bonne formule de ventilation : construites hors sol sur des supports en ciment, chaque pièce a son propre toit pointu. Les murs incluent les persiennes, pas de volets. Lorsque les portes et les persiennes sont refermées, la maison semble être une forme de bois hermétique. Mais pourquoi l'escalier d'accès est-il toujours en ciment, jamais en bois ? Protection contre l'humidité du sol ? Rempart contre les insectes ?Renforcement de l'assise ?On aperçoit parfois une silhouette allongée au frais sous le plancher. Tradition feng shui ou amour des plantes, maisons et jardins sont fleuris avec soin. Des clôtures, des abris pour les voitures, partout on cherche l'ombre et la tranquillité.
Côté tranquillité, les cimetières chinois s'étendent à flanc de colline. Les tombes sont délimitées par de larges 3/4 cercles en béton, créant ainsi autant de mini oasis funéraires familiales. Pas toujours entretenues, les tombes seront décorées et fleuries chaque année en avril. Je n'avais jamais vu de tombes circulaires. Les cimetières m'intéressent autant que les maisons, je suis toujours étonnée des coutumes funéraires, du soin et de la fortune qui y est parfois engloutie. Hindouistes et bouddhistes partagent une tradition des plus sobres avec l'incinération. Les musulmans ont des cimetières très dépouillés : le corps enseveli est marqué de deux pierres orientées vers La Mecque. Les cimetières chrétiens vont du plus "nature", la pierre tombale discrète posée sur le gazon anglais verdoyant, aux monuments quasi HLM des cimetières créoles de Guadeloupe par exemple,à la jungle des cimetières russes ou aux mini jardinets avec bancs en Norvège ou au Yukon. Les cimetières du monde demanderaient un chapitre à eux seuls !
Autre note chinoise à Malaka : Raymond de son vrai prénom est le dernier chausseur fabricant des souliers pour pieds bandés. Ses clientes ne sont plus très nombreuses, on peut bien le deviner et l'espérer, mais il signale en avoir encore quelques unes !
Pgaz est arrivé !
21/Nov/2010
Tout comme Zoro, "Pgaz est arrivé"... en Malaisie à Port Klang, au sud de la capitale. Les démarches de sortie du port comportent les habituelles étapes : inspection des douanes, en faisant ouvrir le container les douaniers constatent qu'il est impossible d'inspecter l'intérieur du véhicule, pour cela il faudrait le sortir donc le libérer de ses entraves. Ils se contentent de vérifier le numéro de châssis sans plus. Ouf ! Puis le container est refermé avec un nouveau scellé puis transféré hors du port, chez un transitaire, trouvé par l'agent maritime qui nous aide aux démarches d'entrée dans le territoire. Nous avons trouvé l'assurance obligatoire ainsi que le permis de circuler en Malaisie. Comme les lignes du formulaire informatique refusaient notre code postal lyonnais, Pgaz sera domicilié à Singapour, je doute qu'il y ait une "montée lieutenant Allouche" là bas ! Le lendemain, 12 novembre, l'agent maritime revient nous conduit chez le transitaire. Le container est là. Coup de pinces sur les scellés. Au fait, pourquoi les appelle t-on les pinces Monseigneur ??? Se mettre à quatre pour l'ouverture des portes. En une demi heure les entraves sont défaites. Jacques se glisse au volant et Pgaz démarre au quart de tour ! Tout est intact. Comme des gosses, nous sommes si contents de retrouver notre gîte et notre liberté de mouvements ! Ne plus dépendre d'un hôtel ou d'un restaurant ! La facture est correcte, pas de mauvaises surprises, nous avons pu faire baisser les frais de manutention. Le Carnet est tamponné correctement, indispensable pour la sortie du territoire. Bangladesh-Malaisie en container, cela aura pris 14 jours, sans difficultés majeures ni sur-coûts. Si nous avions expédié Pgaz à Singapour nous aurions "gagné" 3 ou 4 jours mais risqué un remorquage à nos frais, Singapour n'autorisant pas la circulation de véhicules équipés de cuisine.
Urgence du changement des pneumatiques. Ils présentent des bosses latérales. Nous connaissions la baleine à bosses, voici maintenant les pneus à bosses. Jacques trouve dans les catalogues publiés sur internet le modèle qui nous conviendrait en ayant bien discuté avec Fred, le Zig Zag incollable sur le Toyota Landcruiser et pas mal d'autres sujets ! Il d'ailleurs est en train d'en équiper un de A à Z pour de prochaines aventures. Impossible ici en Malaisie de trouver un garagiste capable de les obtenir. Nous devrons nous rabattre sur un modèle différent.
Autre soin attentif chez Toyota Port Klang.Tous n'ont pas travaillé sur le véhicule mais ont accouru pour LA photo. Merci Amir, en chemise blanche sur la droite.
Palme, caoutchouc
20/Nov/2010
La péninsule malaisienne
vue d'avion est verte à perte de vue : les plantations
de palmiers recouvrent l'essentiel de l'espace avec les
plantations d'hévéas. Novembre, nous sommes dans une
intersaison, mais la récolte de latex est continue
alimentant les usines de transformation produisant le
caoutchouc. La Malaisie en est le 3ème pays producteur
mondial.
Une odeur épouvantable saisit le nez et la gorge. Rivière en décomposition ? décharge à ciel ouvert ? Non, c'est une usine de transformation du latex. La collecte s'effectue dans des godets fixés sur la partie basse du tronc des hévéas. Les godets sont disposés dans le même sens, ce n'est pas La Mecque qui prévaut mais la facilité de la collecte : pouvoir suivre les rangées de godets d'un coup d'oeil. Récolte manuelle au pied de chaque hévéa dans les plantations. Ce liquide épais forme une sorte de bouse jaunâtre que l'usine viendra collecter. Selon la production finale visée, pneus, gants médicaux, gants de ménage... le processus de traitement variera. La matière première destinée aux pneus dure une journée. Dans un premier temps : lavage, broyage, relavage pour éliminer les déchets, le latex blanchit et devient peu à peu caoutchouteux. Seconde étape : séchage et essorage dans des compartiments pour éliminer l'eau, la matière devient orange et plus résistante à la pression. Troisième étape : passage sous presse, la matière diminue encore de volume et devient noire comme on connaît le caoutchouc des pneus par exemple. Les blocs obtenus seront emballés et conditionnés en palettes de 2300 kg avant d'être expédiés aux quatre coins du monde. Donc beaucoup de travail manuel en amont (la récolte du latex) et un processus de transformation variable, parfois hautement complexe comme pour la fabrication de gants médicaux.
L'odeur nous arrête devant une usine de traitement du caoutchouc. Nous demandons la permission de visiter. Roshisham nous explique les étapes mais nous demande de ne pas diffuser nos photos, ce que nous acceptons bien volontiers. Le voici en compagnie de Jacques, au seuil de l'usine. Au fond, l'amoncellement des "bouses" de latex fraîchement récoltées.
Des palmiers à perte de vue. Des arbres de tous âges, du "bébé" perdu dans sa cuvette, aux "adolescents" mesurant déjà 2 mètres jusqu'aux "adultes et ancêtres" forts de leurs troncs en damiers, trace des coupes successives des grandes palmes séches gisant à terre. Ces branchages délimitent au sol les aires de récolte des fruits à venir. Un rat monte dans l'arbre. Les troncs font vivre des fougères parasites ou des nichées d'oiseaux. L'ombre est agréable, le travail de récolte doit être harassant. Nous ne pouvons voir en novembre que les fruits en croissance. Voici cette fameuse huile de palme que l'on retrouve dans tant d'aliments. Mais quels traitements suivra t-elle par la suite ?
Les canalisations d'eau jalonnent la route.
Une plante mystérieuse qui doit avoir de la valeur car elle est toujours entourée de grillages solides. Mais qu'est-ce au juste ?? Le petaya, le fruit du dragon qui ressemble à une balle ronde avec de petites feuilles pointues (pas de photos pour le moment).
Une odeur épouvantable saisit le nez et la gorge. Rivière en décomposition ? décharge à ciel ouvert ? Non, c'est une usine de transformation du latex. La collecte s'effectue dans des godets fixés sur la partie basse du tronc des hévéas. Les godets sont disposés dans le même sens, ce n'est pas La Mecque qui prévaut mais la facilité de la collecte : pouvoir suivre les rangées de godets d'un coup d'oeil. Récolte manuelle au pied de chaque hévéa dans les plantations. Ce liquide épais forme une sorte de bouse jaunâtre que l'usine viendra collecter. Selon la production finale visée, pneus, gants médicaux, gants de ménage... le processus de traitement variera. La matière première destinée aux pneus dure une journée. Dans un premier temps : lavage, broyage, relavage pour éliminer les déchets, le latex blanchit et devient peu à peu caoutchouteux. Seconde étape : séchage et essorage dans des compartiments pour éliminer l'eau, la matière devient orange et plus résistante à la pression. Troisième étape : passage sous presse, la matière diminue encore de volume et devient noire comme on connaît le caoutchouc des pneus par exemple. Les blocs obtenus seront emballés et conditionnés en palettes de 2300 kg avant d'être expédiés aux quatre coins du monde. Donc beaucoup de travail manuel en amont (la récolte du latex) et un processus de transformation variable, parfois hautement complexe comme pour la fabrication de gants médicaux.
L'odeur nous arrête devant une usine de traitement du caoutchouc. Nous demandons la permission de visiter. Roshisham nous explique les étapes mais nous demande de ne pas diffuser nos photos, ce que nous acceptons bien volontiers. Le voici en compagnie de Jacques, au seuil de l'usine. Au fond, l'amoncellement des "bouses" de latex fraîchement récoltées.
Des palmiers à perte de vue. Des arbres de tous âges, du "bébé" perdu dans sa cuvette, aux "adolescents" mesurant déjà 2 mètres jusqu'aux "adultes et ancêtres" forts de leurs troncs en damiers, trace des coupes successives des grandes palmes séches gisant à terre. Ces branchages délimitent au sol les aires de récolte des fruits à venir. Un rat monte dans l'arbre. Les troncs font vivre des fougères parasites ou des nichées d'oiseaux. L'ombre est agréable, le travail de récolte doit être harassant. Nous ne pouvons voir en novembre que les fruits en croissance. Voici cette fameuse huile de palme que l'on retrouve dans tant d'aliments. Mais quels traitements suivra t-elle par la suite ?
Les canalisations d'eau jalonnent la route.
Une plante mystérieuse qui doit avoir de la valeur car elle est toujours entourée de grillages solides. Mais qu'est-ce au juste ?? Le petaya, le fruit du dragon qui ressemble à une balle ronde avec de petites feuilles pointues (pas de photos pour le moment).
KL, Kuala lumpur, la capitale
07/Nov/2010
L'aéroport est à 75 km de la ville, au loin les deux tours Petronas. Un train rapide relie la capitale en 28 minutes. Nous découvrons un monde si moderne, si fonctionnel au petit matin arrivant de Dacca par un vol de nuit. Premières impressions : des immeubles en construction partout, des grues, les ouvriers portent des casques, les camions de ciment sont propres, des lignes de métro aérien, des passages piétons... et les voitures qui s'arrêtent pour laisser passer les gens ! Des jeans, des mini jupes, des femmes en short et d'autres voilées. Les femmes de Malaisie portent des tenues très variées. Et des touristes, oh la la, nous n'en avions pas vu autant depuis longtemps et de si gros non plus ! Nous apprendrons que les voitures étrangères, comme celle ci sont taxées à 400%.
Le Premier Ministre veille sur vous, mais le Roi est très discret derrière les grilles du Palais. Le Roi règne cinq ans et laisse la place au Sultan suivant sur la liste de la douzaine des Sultans provinciaux du pays. Pourquoi ne pas avoir un Président de la République Française issu des 22 Régions, on pourrait tirer au sort tous les 5 ans.
Déclaration de l'Indépendance ... dans l'ex-club anglais 125.
Mosquée Jamek, la plus ancienne et Negera, la plus récente, voile obligatoire.
Thean Hou, le grand temple hindo-bouddhiste accueille jusqu'à 600 mariages dans les périodes astrologiques favorables. Le coq chante pour Inès et les bébés de l'année 2011 seront des lapins... découvrons leurs qualités.
Métro aérien sans connections, on traverse la rue pour changer de ligne.
Venant de l'aéroport, juste avant un bon café !
KL, les Petronas
07/Nov/2010
Le joyau de Kuala Lumpur,
les tours Petronas, 452 mètres. Six ans de travaux,
livrées en 1998, signées Cesar Pelli, un architecte
américain né en Argentine en 1926. Une prouesse
technique, la passerelle qui relie les tours au 42è
étage. Nous y revenons plusieurs fois, nous avons
rendez vous avec... ???
Nous avons rendez vous avec les Six en route (www.sixenroute.com). Une famille suisse croisée très rapidement sur la route au Népal en mars dernier. Ces jours-ci, ils expédient leur véhicule au Chili, nous attendons le nôtre en provenance de Chittacong/Bangladesh. Les Six ? Véronique et Thierry au volant avec leurs quatre enfants Max, Loane, Sam et Zoé dans leur Casita, garée au pied d'une tour. Les Six, soudés comme pas possible, nous goûtons ces moments de retrouvailles autant joyeux que profonds. Photo de famille en trois étapes : prépa, pose et re-pose.
Nous avons rendez vous avec les Six en route (www.sixenroute.com). Une famille suisse croisée très rapidement sur la route au Népal en mars dernier. Ces jours-ci, ils expédient leur véhicule au Chili, nous attendons le nôtre en provenance de Chittacong/Bangladesh. Les Six ? Véronique et Thierry au volant avec leurs quatre enfants Max, Loane, Sam et Zoé dans leur Casita, garée au pied d'une tour. Les Six, soudés comme pas possible, nous goûtons ces moments de retrouvailles autant joyeux que profonds. Photo de famille en trois étapes : prépa, pose et re-pose.
KL, Putrajaya, ville nouvelle
06/Nov/2010
Chiam, un malaisien
rencontré en Ouzbékistan puis en Iran l'an passé nous
accueille à Kuala Lumpur et nous aide dans nos
démarches. Nous devrons aller à Putrajaya, ville
fantôme, l'éléphant blanc du gouvernement,
sorte de Brasilia local. Prévue pour
accueillir 350.000 personnes, seules 50.000 y vivent
actuellement. Le gouvernement a voulu marquer un pas
dans le futur en construisant à 20 km de la capitale
une immense ville nouvelle regroupant tous les services
publics. Il faut s'y rendre pour obtenir un certificat
d'immatriculation. Le bus 86 ne daigne pas s'arrêter
malgré nos grands signes... bon, cela fera l'affaire
d'un prochain taxi. Tours, mosquées, autoroutes, ponts
suspendus, mobilier urbain très design, parterres
fleuris... et nous trouvons enfin Mr Lee au Perlesnan
Kenderaa, JPJ Komplex D4, second étage. En 10 minutes
nous obtenons le certificat. Aller-retour, cela nous
aura pris la matinée. Merci Chiam pour ton aide.
KL, China town
05/Nov/2010
Malaisie, carrefour
culturel, quartier chinois, quartier indien, ancien
clubs anglais et les gratte-ciels les plus variés. Côté
chinois, ruelles encombrées, un temple taoïste, un
autre hindo-bouddhiste, des commerces partout, quelques
façades du début du siècle.
Entrée du marché, un passage étroit entre deux rues.
Sze Ya Temple, le plus ancien temple taoïste. Sur place on prie, on soigne et on prépare les tonnes de bâtons d'encens à vendre.
Entrée du marché, un passage étroit entre deux rues.
Sze Ya Temple, le plus ancien temple taoïste. Sur place on prie, on soigne et on prépare les tonnes de bâtons d'encens à vendre.