Pgaz, avant aménagements
PGaz, notre compagnon de voyage pour les prochains milliers de kilomètres ... Pégase n'est-il pas ce cheval ailé de la mythologie grecque qui atteignit un jour le domaine des Dieux car il n'avait peur de rien et pouvait être aussi rapide que le vent et l'éclair? Notre Constellation motorisée fait bien piètre figure à côté du Pégase mythologique. Il ne vole pas, il est lent comme une tortue, pire qu'un chameau, étant toujours assoiffé ; par contre, il tire fort bien sa charge, un vrai bon cheval de trait. Voici donc PGaz, ligne sobre et distinguée avant de passer chez le coiffeur. Sans lui, le voyage aurait dû être planifié bien différemment - il ne sait pas lui, le trouble qu'il nous donne sur le plan modification d'individualité (nouveau design, nouvelle carapasse) et surtout sur le plan paperasserie administrative pour lui permettre de naviguer sur les océans et passer les frontières !!! Que de papiers à remplir pour un tas de tôle... Lui, il s'en balance.
Pgaz prêt au départ pour la grande aventure en mai 2006, nouveau look en mai 2009 (second panneau solaire, pneus transférés à l'avant...)
Elisabeth, introduction par un troll norvégien
Il y a 65 ans on m'appelait "le bébé
voyageur", mes parents n'hésitaient pas à m'emmener
dans leurs déplacements : une couverture dans un
tiroir calé sur le siège arrière en guise de lit bébé.
Puis le scoutisme, la famille, le travail, les congés
et une année sabatique auront été autant d'occasions
de voyages au départ de Marennes, Saumur, Dijon,
Constantine, Paris puis Lyon. Aujourd'hui une nouvelle
liberté d'action me donne des ailes. Prendre le TGV -
Très Grand
Voyage - avec Jacques : découvrir,
rencontrer, partager... donner du temps ici ou là à un
projet, à une association, accueillir ceux qui
viendront nous voir, faire connaître ce que nous
pourrons percevoir avec notre coeur ou au bout de
notre lorgnette... 6 ans plus tard, l'envie de
découverte reste intacte. Jacques et son troll,
C'est un Canadien errant qui traîne ses
savates un peu partout depuis plusieurs années et qui
ne semble pas vouloir arrêter aujourd'hui ou demain.
"Mais ché pu où chu rendu" (Charlebois). Il s'est posé
en France près de trois ans, attiré par la
personnalité sans doute magique de l'autre acteur, lui
qui ne voulait rien savoir de la France ni des
françaises ! C'est vrai qu'il ne faut jamais dire
"fontaine je ne boirai pas de ton eau..." Ce 'séjour'
français lui aura permis de faire le point, de voyager
en Europe (Scandinavie, Irlande, Portugal,
Espagne...), de skier, de faire de la marche dans les
Alpes, et de bien vivre tout en regardant passer le
temps sans se presser, ni même envisager quoi faire
demain... Un 70 ans tout frais.