Caracas, une capitale affolante
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Mise à part Mondévidéo, la capitale de l'Uruguay, les
capitales d'Amérique centrale ou latine ont en commun
une concentration automobile extrême avec les
comportements grégaires peu amènes que l'on peut
aisément imaginer. Caracas va dépasser l'entendement.
Nous sommes obligés d'y aller pour rencontrer
Expotrans avec qui nous dialoguons depuis 3 mois.
Pgaz devrait partir le 7 août dans un container pour
Montréal et nous avons deux billets d'avion pour le
16 août. Rejoindre la tour Humbolt , premier objectif
au milieu d'une circulation démente, klaxons des
motos qui se faufilent entre les files de voitures,
autobus en colère qui slaloment, automobilistes
masqués derrière leurs vitres fumées qui ne
connaissent que la loi du "moi d'abord", camions sur
la bande d'arrêt d'urgence transformée en voie
"rapide", c'est la jungle sans fioritures. Caracas
est au creux de montagnes abruptes, plusieurs
autoroute traversent la capitale, l'information
routière est minimaliste. Comme le flux est rapide,
difficile d'anticiper : tout est bon, la logique, le
feeling, le coup de chance juste avant de choisir
telle ou telle voie ou sortie ! Nous serons à l'heure
dite au rendez vous, tout abasourdis par le trafic.
Mais il nous faudra replonger dedans pour aller
chercher tel certificat pour le véhicule puis un
numéro fiscal permettant de régler les taxes
douanières. On y va. C'est pourtant un vendredi,
lendemain de jour férié, mais aucun répit dans ce
trafic fou ! 16 heures, nous avons terminé et
quittons Caracas pour Valencia à l'ouest. L'enfer
continue sur la sortie de la capitale, les bidons
villes fleurissent, habitations grignotées sur les
flans montagneux ou agrippées sous les arches des
ponts. Partout la promotion Chavez s'impose : le
président vous accueille à l'entrée des cités, de
grands panneaux nous informent des pensées ou projets
du président. La route traverse un massif montagneux,
courbes, pentes rien ne ralentit le conducteur local
qui trouvera toujours une voie rapide supplémentaire
pour accéder au prochain tunnel, créant ainsi
d'interminables bouchons. Nous n'aimons pas beaucoup
les grosses villes, Caracas aura la palme !