Le Brésil, entrée par l'extrème sud à Chuy mi avril
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Chuy, ville frontière coupée en deux dans son artère
principale : d'un côté l'Uruguay en langue espagnole,
de l'autre le Brésil en parler portuguais ! pas
simple la transition, les contacts sont faciles et
sympathiques mais comment comprendre les détails de
la conversation... les ajustements classiques :
trouver du liquide/cash, se repérer dans les
magasins, s'habituer à la conduite routière. Les 10
premiers jours nous avons vu chaque jour des
accidents, camions, voitures, motos... les gens vont
vite, trop vite et les routes du sud sont sinueuses,
glissantes. Jacques trouve ses repères et redouble de
prudence. Pas de campings, on renoue avec les
stations essence : gigantesques espaces accueillant
les camionneurs, douches, restauration, ateliers de
réparation des pneus, suspensions et lubrifiants
ouverts toute la nuit. L'arrière pays montagneux
recèle de nombreuses petites entreprises textiles, la
maille permet de vivre à de nombreuses familles. Des
fabriques de tuiles,de carrelages vernissés, des
scieries, des menuiseries, des fabricants de
meubles... l'incitation à la création d'entreprise a
donné une dynamique locale très perceptible. On
découvrira ainsi que chaque Etat du Brésil développe
des politiques économiques et sociales différentes.