Les tribus du nord
11/January/2011
Il y aurait presque un million de personnes appartenant à une douzaine de tribus venues ici, certaines depuis plus de 100 ans, de Chine ou du Tibet (Hmong, Lisu, Mien, Yao), d'autres plus récemment de Birmanie (Akha et Karen de confession chrétienne) ou encore du sud de la Chine (Shao, Hao, Lahu). Les tribus ont un territoire attribué et ne peuvent pas travailler en dehors. Elles ont accepté, pour la plupart, de ne pas cultiver l'opium. Les Yaos vivant dans les plus hautes zones montagneuses continueraient cette culture déclarée illégale depuis 1959. Dans les immigrations les plus récentes, se retrouvent deux divisions du Kuomingtang. Fidèles à Tawaïn et refusant de se rendre aux autorités maoïstes, 30.000 soldats et familles sont restés en Thaïlande. Ils se sont engagés dans la lutte contre la Birmanie et ont bénéficié de l'accueil des autorités thaïlandaises dans les années 1950. Ces tribus ont conservé un habitat, des coutumes et des costumes, des langues différentes, des traditions agricoles spécifiques encouragées par l'éradication du pavot. Un oeil exercé peut distinguer un habitat ou un costume karen, askha, hmong ou lisu. Je n'en suis pas là. Voici quelques exemples. Entrée de village à Doi Chang Mup.
Les enfants : les petits, les gars, les filles... chacun de son côté.
Un autre village et des femmes Akha, aux coiffes couvertes de boules argentées.
Les récoltes sont stockées à l'écart des habitations, le plus souvent dans des cabanons le long de la route, ou dans un enclos comme ici les meules de paille. Celle ci va s'effondrer.
Mae Salong, les chinois y cultivent le thé de Oolong, un plant importé de Taïwan, le meilleur au monde dit-on ici. Des alignements maîtrisés, une cueillette manuelle des trois premières feuilles.