Le plateau des Bolovens
25/févr./11
Un espace agricole dédié au café depuis un siècle. Petits massifs ou arbustes de 3 ou 4 mètres, le café est en fleurs, de minuscules fleurs blanches qui vont donner des grains verts puis rouges. Au fur et à mesure de notre circuit nous observons les étapes de maturation de la plante et les premières récoltes qui sèchent le long de la route. Robusta, Arabica, le café laotien tient sa réputation.
Les Bolovens recèlent des chutes d'eau parfois spectaculaires et combien agréables lorsqu'on peut s'y baigner. Le développement touristique offre soit le visage de l'anarchie la plus désordonnée (chacun construit vite fait sa guest house de bric et de broc autour d'un plan d'eau mal irrigué), soit la découverte d'une harmonie avec l'environnement tant humain que naturel. Ainsi à Tat luang Falls, depuis 1996, un homme a travaillé avec la population pour aménager des accès à la chute, concevoir un espace d'accueil, un éco musée, une aire de jeux, une passerelle suspendue, des plats locaux succulents,... et les bénéfices vont à la communauté. Le succès est au rendez vous.
Un métier à tisser bien spécial. Ici Tat Fan, les plus hautes chutes du plateau.
Nam Tok plus retirées, nous ne croisons pas de véhicules.
En revanche à Tat Lo, le site des cascades est beau mais l'anarchie des guests houses en paille ou en planche est sinistre. Seule construction solide, la base de travail des équipes chinoises explorant les possibilités minières de la région. Le stock d'explosif est gentiment sous cadenas au milieu du village !
Nous vivons ces deux journées dans les Bolovens avec Hervé. Rencontré à Savanakhet, nous l'embarquons dans Pgaz avec plaisir. Castor et Pollux : qui est qui ?
Hervé retourne à Oloron Ste Marie mi-mars. Il connaît même la parfumerie Bonelli !