Villages et tribus
27/janv./11
Plusieurs dizaines de tribus différentes, comme en
Thaïlande, habitent les provinces du Laos. Elles
semblent être regroupées par villages et doivent
obéir aux orientations nationales. Telle tribu doit
déménager pour faire de la place à une plantation
d'hévéas. Ailleurs c'est au nom de l'espace du Parc
National que telle autre tribu doit changer son
ancrage. Vu de l'extérieur, on ne comprend pas bien
les choix et les arbitrages entre protection de la
nature et optimisation économique. Eco tourisme ?
bien difficile à définir ce que cela recouvre au delà
de l'intention de partager les ressources du tourisme
de façon plus équitable vis à vis des tribus. Exemple
notre randonnée de 3 jours commence en alternance par
un village ou son opposé pour que les deux
communautés y trouvent successivement leur compte.
Mais l'entretien des sentier semble échapper à la
responsabilité des uns et des autres. On pourrait
affecter le sentier en deux portions, par exemple.
Approche trop logique ou trop primaire. Approche trop
peu rentable immédiatement sans doute. Voici Kuasung,
vers Lunang Namtha, un village Kmu. Maisons, séchage
des tiges de balais, décorticage du riz, outils du
ferronnier, canards, cochons et poules en nombre,
attroupement pour observer les "falangs", ces
étrangers venus en randonnée.
Beaucoup d'enfants partout. Des écoles parfois bien vétustes. On cuisine dehors et on papotte sur un petit banc autour du foyer. On pile le grain de riz à la force du poignet, on tamise les grains à la main, on charge les sacs à dos d'homme. Des motoculteurs sont visibles par-ci par-là, les buffles donnent encore de la force dans bien des coins.
Les récoltes sont stockées à l'extérieur des habitations parfois loin au bord des rizières ou des champs de maïs dans cabanes sur pilotis pour éviter les intrusions de rats ou autres prédateurs.
Les contacts locaux ? Pas évident, certes il y a le barrage de la langue, mais au delà, que pensent les villageois de ces "falangs", ces étranges étrangers qui passent vers chez eux ? Pas facile de dérider l'un ou l'autre, pas facile de partager un moment de rire ou de détente. La vie doit être dure ou les coutumes très introverties ? Ou peut être qu'il n'y a pas de temps à perdre ?
Beaucoup d'enfants partout. Des écoles parfois bien vétustes. On cuisine dehors et on papotte sur un petit banc autour du foyer. On pile le grain de riz à la force du poignet, on tamise les grains à la main, on charge les sacs à dos d'homme. Des motoculteurs sont visibles par-ci par-là, les buffles donnent encore de la force dans bien des coins.
Les récoltes sont stockées à l'extérieur des habitations parfois loin au bord des rizières ou des champs de maïs dans cabanes sur pilotis pour éviter les intrusions de rats ou autres prédateurs.
Les contacts locaux ? Pas évident, certes il y a le barrage de la langue, mais au delà, que pensent les villageois de ces "falangs", ces étranges étrangers qui passent vers chez eux ? Pas facile de dérider l'un ou l'autre, pas facile de partager un moment de rire ou de détente. La vie doit être dure ou les coutumes très introverties ? Ou peut être qu'il n'y a pas de temps à perdre ?