Luang Prabang
28/janv./11
Luang Prabang, au bord du fleuve Mékong, une petite ville hors du monde, préservée des destructions. Un musée national, des monastères, des ruelles latérales animées alors que les deux artères principales vivent au rythme des touristes, si nombreux, logeant dans une gamme très variée de "guest houses". Brouillard matinal et soleil à midi, le Mékong change de couleur selon le moment de la journée.
Une architecture contrastée entre maisons traditionnelles en bois et villas coloniales en brique ou en pierre. Un air de Provence à certains coins de rue.
Un musée dans un ancien palais royal et le photogénique what Hot Pha Ban.
Il y aurait 32 temples. Le plus beau est le What Xieng Thong du 16è siècle : un grand bâtiment central, un sanctuaire à l'arbre de vie, une chapelle "rouge" aux délicats motifs argentés, une autre abritant un chariot funéraire aux têtes de dragons. Le tout dans une cour où se trouvent également les dortoirs des moines et la bibliothèque.
Nous n'irons pas à la collecte de nourriture matinale que les moines effectuent quotidiennement en long cortège orange, couleur de leur tunique. Gênant pour les femmes qui viennent porter leurs offrandes et pour les moines donnant leur bénédiction. Maintenant des marchands vendent du riz aux touristes pour se mettre en ligne et des gamins complètent le cortège pour mendier dans la foulée.
Luang Prabang cultive les traditions artisanales du tissage de la soie. Nous allons à OckPopTok, traduction : l'est rencontre l'ouest (www.ockpoptok.com). C'est un centre de formation et de production du tissage de la soie. Au début était le ver à soie, on le nourrit de feuilles hachées menu, puis il grandira, fera son cocon et le fil de soie sortira de la marmite d'eau bouillante. Teintures végétales puis tissage, tout se fait sur place. Il y a aussi du batik.
Sur le marché, des jeunes filles font de la broderie aux fils argentés et dorés. Minutie.
Baignade à Luang Prabang ou, bien mieux, aux superbes chutes Kuangxi.